Yannick Théolade, fondateur du Djokan -un art martial- vient de constituer une équipe de lutteurs, des suwamans, pour faire redécouvrir le suwa, la lutte traditionnelle pratiquée il y a encore par les Aluku et les Djuka. Une discipline guyanaise en train de disparaître.
Sébastien Laporte /MCT •
Yannick Théolade, fondateur du Djokan -un art martial- vient de constituer une équipe de lutteurs, des suwamans, pour faire redécouvrir le Suwa, la lutte traditionnelle qui était pratiquée il y a encore quelques décennies, notamment par les Aluku et les Djuka. Une discipline guyanaise qui était en train de disparaître. L’équipe s’envolera ce lundi pour la Martinique, où elle participera au « Sanmedi Gloria » le grand rendez-vous des luttes traditionnelles, avec des lutteurs venus du monde entier.
"Mon père vivait en pays Djuka, et quand ils allaient tirer la pirogue, et bien le jour de sa première mise à l’eau, ce jour-là on allait s’affronter. Et mon père gagnait très souvent le Suwa, et c’était aussi le cas de mon grand-père."
« C’est un travail de longue haleine. J'ai fait un travail historique pour faire émerger cet art ancestral »
Cette semaine, les suwamans vont -pour la première fois- montrer aux lutteurs du monde entier, sur la place du marché du Lamentin en Martinique, le résultat de leur travail.