Saint-Laurent-du-Maroni se trouve au bord du Maroni, à la frontière avec le Surinam, l’ex-colonie hollandaise. Elle est connue aussi pour avoir été une ancienne colonie pénale. Aujourd’hui encore, il est possible de visiter les anciens vestiges du bagne. C’était une ville très prospère, elle était appelée le « Petit Paris ». Découpée en damier, elle offre de larges avenues bordées par des maisons à l’architecture coloniale.
Boom démographique
Saint Laurent est la deuxième ville de Guyane, la sous préfecture de l’ouest Guyanais. Elle est située à 253 km de Cayenne la capitale. D’une surface de 4 830 km2, elle est peuplée par plus de 45 000 individus. Selon les analystes, dans vingt ans, elle sera la ville la plus peuplée de Guyane tant son taux démographique en hausse est constant. Sa population est mixte, composée de créoles, d’expatriés, d’immigrés venus de Haïti et du Brésil mais surtout de bushiningués, noirs marrons descendants d’esclaves en fuite. Ils circulent d’une rive à l’autre par le fleuve Maroni.
Une ville dynamique
Cette ville connaît un essor économique sans précédent avec un secteur agricole très dynamique. Par ailleurs, le secteur minier second employeur de Guyane lui, se concentre uniquement sur la région du Maroni. De plus, Saint-Laurent a pour ressource économique également l’exploitation des bois tropicaux. La sous- préfecture est accessible par la RN1. Sophie Charles est la mairesse de Saint-Laurent.