#TDG2018 : Iracoubo, ville de tous les défis (6)

Iracoubo accueille le Tour de Guyane pour cette 6ème étape. Iracoubo, une commune de traditions, qui relève le défi de la modernité. Elle est un passage obligé pour tous ceux qui se rendent vers l'ouest guyanais. 

« Aux propos enflammants, les bœufs restent sourds »



"En 1798, des prêtres réfractaires et condamnés de droit commun furent déportés sur le site de Counmama à Iracoubo. Les déportés furent décimés à un rythme effrayant. Les nuits de pleine lune, on entend leurs pleurs et leurs prières".
Théophile (82 ans)
 

Une église en rédemption

Impossible lorsque l’on visite Iracoubo de ne pas s’arrêter à l’Eglise Saint Joseph. Classée aux monuments historiques en 1978. Elle est recouverte du sol au plafond sur 600 mpar les peintures naïves peintes par le bagnard Pierre Huguet.
De la localité de Trou Poissons au village d’Organabo, Iracoubo est une commune qui s’étale sur 2762 km.
 

Commune natale de Georges Othily

C’est une petite commune rurale peuplée par 1878 âmes d’origine diverses, notamment amérindiennes. Une communauté Hmong est installée également à Rococoua et Counamama. Ses ressources viennent principalement de l’agriculture, de la pêche et de la chasse. De nombreuses tentatives d’urbanisation se sont succédées au fil des ans. L’une des périodes les plus marquantes est celle ou Georges Othily l’un de ses fils en a été maire, après avoir occupé les fonctions de président du Conseil régional et de sénateur. 
Iracoubo appartient au territoire dit des savanes.