Franck Thimon dirige une entreprise de nettoyage industriel basée à Rémire-Montjoly. Il a deux employés. L'un d'entre eux, en raison des barrages ne peut avoir une activité régulière. Pour ce petit patron, il n'y pas d'autre solution que de s'adapter à la situation de crise qui règne en Guyane.
Samedi matin 8 avril, 7h00, assis dans sa voiture, Franck Thimon attend patiemment l'ouvertutre de la poste de Rémire-Montjoly. A côté, Il y a déjà depuis 5h00 une file de personnes également en attente, c'est la période du paiement des allocations familiailes.
Franck est là pour déposer un chèque, le règlement d'un de ses clients. Le blocage des voies, la grève, comme tout le monde, il subit mais il comprend le mouvement de mobilisation lancé le 20 mars : "C'est pour la bonne cause, on ne peut pas dire des bêtises et je ne peux pas dire que cela ne m'intéresse pas. Oui, il faut des barrages pour faire avancer les choses mais j'ai deux employés et un ne travaille pas. Avec l'autre qui est sur Rémire comme moi, on s'en sort sur certains chantiers mais on ne peut pas aller partout, nous ne pouvons pas accéder aux sites"
Franck est d'origine martiniquaise, arrivé en Guyane, il y 23 ans il demeure désormais à Rémire-Montjoly. Il a aujourd'hui 53 ans, il travaille depuis l'âge de 16 ans car il ne s'intéressait pas à l'école. Il a connu diverses activités professionnelles.
Franck Thimon a créé son entreprise il y a 3 ans. Il a bon espoir de continuer à la faire fonctionner et qui sait, peut-être, d'étendre ses activités.
Franck est là pour déposer un chèque, le règlement d'un de ses clients. Le blocage des voies, la grève, comme tout le monde, il subit mais il comprend le mouvement de mobilisation lancé le 20 mars : "C'est pour la bonne cause, on ne peut pas dire des bêtises et je ne peux pas dire que cela ne m'intéresse pas. Oui, il faut des barrages pour faire avancer les choses mais j'ai deux employés et un ne travaille pas. Avec l'autre qui est sur Rémire comme moi, on s'en sort sur certains chantiers mais on ne peut pas aller partout, nous ne pouvons pas accéder aux sites"
En temps ordinaire, ils interviennent aussi à Matoury et Roura.
Faut-il arrêter ce blocage? Franck répond :"Je ne pense pas que c'est la bonne chose, si on entame une démarche, il faut aller jusqu'au bout, faire changer les mentalités et faire voir aux gens de l'extérieur que nous ne sommes pas des charlots. Si on prend la peine de se mobiliser pour faire quelque chose, il faut qu'on aille jusqu'au bout. C'est cette valeur que je transmets à mes enfants. Quand je m'engage dans quelquechose quelque soit le moment, le mauvais temps ou pas, je ne regarde pas derrière, attachez la ceinture et on y va !"
Franck est d'origine martiniquaise, arrivé en Guyane, il y 23 ans il demeure désormais à Rémire-Montjoly. Il a aujourd'hui 53 ans, il travaille depuis l'âge de 16 ans car il ne s'intéressait pas à l'école. Il a connu diverses activités professionnelles.
Franck Thimon a créé son entreprise il y a 3 ans. Il a bon espoir de continuer à la faire fonctionner et qui sait, peut-être, d'étendre ses activités.