Le témoignage rare de Catherine Fataccy atteinte d'un cancer, c'est une survivante...

Vivre avec une maladie incurable, le chemin vers l’acceptation est immanquablement difficile, douloureux et personnel. Après un diagnostic de fin de vie, Catherine Fataccy a choisi de vivre le temps qu’il restait à vivre dans le PLUS de son potentiel. Cela dure depuis plus de 2 ans.
Vivre avec une maladie incurable, le chemin vers l’acceptation de cette situation est immanquablement difficile, douloureux et personnel. Après un diagnostic de fin de vie, Catherine Fataccy a choisi de vivre le temps qu’il restait à vivre dans le PLUS de son potentiel et cela dure finalement depuis plus de 2 ans. Comment refuser la fatalité et embrasser la vie malgré tout, c’est la recette que souhaite partager cette malade du cancer.


Un message d'espoir


C’est l’un des moments cruciaux dans sa vie désormais. Catherine Fataccy se rend à sa chimiothérapie au Centre hospitalier de Cayenne. Depuis plus de deux ans, cette ancienne coach sportive à l’EHPAD de l’hôpital de Cayenne vit avec le lourd diagnostic d’une chimiothérapie à vie et les séquelles irréversibles d’un cancer généralisé. De quoi en déprimer plus d’un et pourtant, sa joie de vivre semble à toute épreuve.
Catherine Fataccy

« Ma chimiothérapie fait partie de mon quotidien. Je l’ai à vie. C’est vrai que c’est contraignant, mais je n’ai pas le choix. »

 

Des traitements moins douloureux au pays 

Catherine vit en France depuis le diagnostic de la maladie. Elle est suivie dans deux hôpitaux spécialisés à Paris, et ici au service d’oncologie du CHAR, ce qui lui permet d’envisager de revenir vivre au pays.
Cette détermination, peu commune dans de telles circonstances force l’admiration, y compris dans le corps médical.

« Avant c’était une chimio par semaine, j’étais obligée de rester dans l’hexagone. Maintenant c’est toutes les trois semaines. Je suis bien contente d’avoir pu mettre cela en place en Guyane. Depuis que l’on a pu mettre un protocole en place à Cayenne, je viens plus souvent et plus longtemps ».


Du sport pour évacuer 


Le sport rythme chaque nouvelle journée. « Chiante mais très attachante » comme l’annonce son débardeur, Catherine exige beaucoup de la vie et d’abord d’elle-même.

« Les cris que je pousse ne sont pas anodins. Cela vient de l’intérieur. La chimio c’est toxique, le sport permet de récupérer  et d’expulser ».


Autre moment essentiel bien que douloureux de son traitement : les séances de kinésithérapie, trois à quatre fois par semaine.
Et parmi les piliers du bien être de Catherine, son entourage : sa famille, ses connaissances, ses amis, la spiritualité et l’orchestre dont elle est la présidente, le groupe de compas « Konpasyon Plus » qui comble son amour de la musique et du compas.
Ainsi se construit-elle de longues journées bien remplies qui laissent le moins de place possible à la morosité et à la maladie.