Ce nouveau médicament est à prendre à vie et doit être prescrit par le médecin traitant sur 12 semaines. Chez les malades chroniques, l’enjeu est de proposer des programmes encadrés, permettant de limiter l’aggravation de leur pathologie.
Thibaut Guiraud, Docteur en Physiologie-Spécialiste de l’activité physique :
Selon les chercheurs en cardiologie, un programme d'activité physique induit une baisse de 25% de la mortalité, après un infarctus. En cancérologie, toujours selon les experts, faire une activité physique réduit certaines douleurs affectées aux traitements, de 20 à 40%. L'activité physique peut se pratiquer en groupe, en salle ou en plein air, mais aussi de façon individuelle."On sait que l'activité physique, potentialise l'effet du médicament, notamment dans le traitement de la chimiothérapie, par contre dans une expertise que nous avons pu faire, on sait que l'activité physique peut être prescrite en première intention, c'est à dire avant le traitement médicamenteux."
François Carré, Cardiologue–Médecin du sport Chu de Rennes :
Les Professionnels de santé et les professeurs d’éducation sportive présents dans la salle, découvrent l’activité physique adapté. Pour eux, l’amélioration d’un patient ou d’un élève doit passer par le sport."Si je ne suis pas malade, j'ai beaucoup moins de chance de tomber malade, si je bouge par exemple, j'aurai 30% en moins d'avoir un infarctus du myocarde, 30% en mions d'avoir du diabète."
Nadège Malialin, Professeur d'éducation sportive :
Guyane Santé organise une conférence sur la prévention des maladies chroniques par l’activité physique adaptée , dans l’amphithéâtre de l’université de Guyane."Nous, on est dans l'éducation à la santé, donc effectivement, pour avoir une bonne santé, il faut pratiquer de l'activité physique, pas du sport, vraiment de l'activité physique; et donc on est dans une éducation à la santé, pour permettre aux gens de prendre conscience que l'activité physique est très importante, pour avoir une meilleure santé."