Le 25 juillet dernier, une vidéo enregistrée par un usager de la mer était postée sur les réseaux sociaux. La vidéo montrait deux tortues marines prises dans des filets de pêche aux abords du Malingre, un petit ilot situé à 4 km au large de Cayenne.
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D’après l’internaute, il s’agissait d’un filet abandonné. Les images ont été transmises sur la nouvelle application ObsenMer, plateforme collaborative qui permet au grand public de renseigner ses observations de la faune marine.
Les équipes du Réseau Tortues Marines Guyane (RTMG) et du Réseau Échouages de Guyane (REG) ont ainsi pu confirmer l’identification d’une tortue olivâtre, espèce très commune en cette période de l’année, et d’une tortue bien plus rare… une caouanne.
Les observations de tortues caouannes sont très rares en Guyane. Ces 10 dernières années, une seule observation de cette espèce a été recensée : il s’agit d’une femelle adulte venue pondre pour la dernière fois en 2013 sur une plage de Rémire-Montjoly. Cette espèce est présente dans les bassins Atlantique Nord et Sud mais fréquente assez peu la zone équatoriale.
En Guyane, un individu sans vie avait été remonté d’un chalut crevettier lors d’une des 32 campagnes d’observations embarquées entre 1999 et 2005.
Comme souligné par la Liste Rouge Régionale des vertébrés menacés de Guyane, les captures accidentelles par différents apparaux de pêches, y compris lorsqu’ils sont abandonnés en mer, font partie des principales menaces qui pèsent sur toutes les tortues marines, et l'une des causes historiques de leur déclin.
Localement, ces captures accidentelles proviennent essentiellement de la pêche aux filets maillants côtiers, d’origine illégale ou légale, professionnelle ou amateur.
En 2018, le Réseau Échouages de Guyane a recensé 37 tortues prises dans les filets maillants, dont 30 vivantes et 7 mortes. Cette année, 10 prises accidentelles de tortues marines sont déjà avérées en comptant cette nouvelle observation, dont 4 tortues olivâtres, 4 luths, une verte et donc, une caouanne. La cause de mortalité de 13 autres tortues échouées n’a pu être déterminée en raison de leur état de dégradation trop avancé. Déjà préoccupants, ces chiffres ne représentent probablement qu’une partie émergée de l’iceberg : la plupart des animaux qui meurent en mer n’atteindront jamais nos côtes, ou s’échoueront sur des secteurs inaccessibles, et donc impossibles à comptabiliser.
Les équipes du Réseau Tortues Marines Guyane (RTMG) et du Réseau Échouages de Guyane (REG) ont ainsi pu confirmer l’identification d’une tortue olivâtre, espèce très commune en cette période de l’année, et d’une tortue bien plus rare… une caouanne.
Les observations de tortues caouannes sont très rares en Guyane. Ces 10 dernières années, une seule observation de cette espèce a été recensée : il s’agit d’une femelle adulte venue pondre pour la dernière fois en 2013 sur une plage de Rémire-Montjoly. Cette espèce est présente dans les bassins Atlantique Nord et Sud mais fréquente assez peu la zone équatoriale.
En Guyane, un individu sans vie avait été remonté d’un chalut crevettier lors d’une des 32 campagnes d’observations embarquées entre 1999 et 2005.
Comme souligné par la Liste Rouge Régionale des vertébrés menacés de Guyane, les captures accidentelles par différents apparaux de pêches, y compris lorsqu’ils sont abandonnés en mer, font partie des principales menaces qui pèsent sur toutes les tortues marines, et l'une des causes historiques de leur déclin.
Localement, ces captures accidentelles proviennent essentiellement de la pêche aux filets maillants côtiers, d’origine illégale ou légale, professionnelle ou amateur.
En 2018, le Réseau Échouages de Guyane a recensé 37 tortues prises dans les filets maillants, dont 30 vivantes et 7 mortes. Cette année, 10 prises accidentelles de tortues marines sont déjà avérées en comptant cette nouvelle observation, dont 4 tortues olivâtres, 4 luths, une verte et donc, une caouanne. La cause de mortalité de 13 autres tortues échouées n’a pu être déterminée en raison de leur état de dégradation trop avancé. Déjà préoccupants, ces chiffres ne représentent probablement qu’une partie émergée de l’iceberg : la plupart des animaux qui meurent en mer n’atteindront jamais nos côtes, ou s’échoueront sur des secteurs inaccessibles, et donc impossibles à comptabiliser.