Les touristes sont moins nombreux et la clientèle locale se fait rare dans les hôtels de l’île de Cayenne. Une situation alarmante pour les hôteliers qui connaissent des moments difficiles pendant les vacances. Au lodge Balourou de Rémire-Montjoly par exemple, le taux de remplissage était de 92% en octobre et de 40% en juillet. Au mois d’août, le constat est encore plus grave.Un trou béant dans le planning pousse les responsables à faire des choix draconiens."On va se répéter chaque année, mais cette année 2019 est vraiment catastrophique. Même dans la ville de Cayenne et dans toutes les communes, vous allez regarder un peu ce qui se passe dans les rues, vous vous poserez la question vous même : "où sont passés les touristes?". Il n'y en a pas."
Julien Bader, propriétaire Lodge Balourou, Rémire - Montjoly :
A Montjoyeux les vagues, le taux de remplissage est en dessous des 40%. Et les nouvelles ne sont pas très bonnes pour les prochains jours. Les réservations sont au point mort et cela devient très inquiétant pour les responsables."Forcément on essaye de s'adapter, donc on met en place des travaux de maintenance, on a du personnel qui part en congé et on essaye de payer nos charges avec les recettes qu'on va faire sur ce mois qui est quand même dégradé."
Hélène paul :
Julien bader, propriétaire Lodge Balourou, Rémire-Montjoly :"Malgré les prix cassés que les hôtels proposent, les personnes s'en vont au Surinam, au Brésil parce que c'est encore moins cher. C'est dommage parce que nous avons des sites qui sont agréables, extrêmement beaux et qui sont méconnus."
Les hôteliers déplorent un faible taux de remplissage en juillet et en août dans les hôtels de l’île de Cayenne."Les périodes de vacances et les périodes estivales montrent un ralentissement de l'activité pour l'hôtellerie en Guyane."
Francois Duboulay, Président du club des hôteliers de Guyane :
Le taux de fréquentation dans les hôtels est très bas malgré les efforts financiers qui ont été faits par les responsables pour attirer la clientèle."La tendance pour aout par contre,qui nous interpelle, c'est que nous subissons une situation très difficile où là nous sommes à moins 30% pour les réservations dans certains hôtels, sauf l'ouest guyanais qui arrive à s'en sortir."
Une situation difficile qui risque de fragiliser davantage les différentes structures d’hébergement.