La Toussaint : des fleurs pour les tombes des cimetières de Guyane

Dans quelques jours sera célébrée la Toussaint. Les cimetières vont accueillir des centaines de familles. Les tombes sont nettoyées et fleuries en cette période. Les familles se rendent chez les fleuristes. Ce n'est pas encore la grande affluence. Les fleurs artificielles font concurrence.
 
A trois jours de la Toussaint ce n’est pas encore l’affluence dans les magasins de fleurs, mais rien de surprenant. L’heure est à la préparation des nombreuses commandes. Les fleurs naturelles doivent garder toute leur fraîcheur.


Des fleurs pour les tombes

Ronel est fleuriste. Dans l'arrière-boutique, il s’active car il doit réaliser des compositions florales. Un produit très prisé par la clientèle et qui demande un certain savoir faire.
Il réalise des poches d’eau, un produit qui ne demande pas de grandes connaissances, juste un peu de technique. En plus d’être esthétique la poche d’eau empêche les moustiques de proliférer.
Ronel Douglas précise : 

"Il y a aussi une histoire de goûts et de couleurs. Les clients choisissent les formes, les fleurs. Avec cette poche d'eau, les moustiques ne prolifèrent pas et les fleurs font leur vie. Nous exécutons les demandes des clients." 


Fleurs naturelles contre fleurs en plastique 

Un produit en vogue depuis 5 ans. Les fleurs naturelles qui composent le bouquet, permettent aux fleuristes de résister face à la concurrence des fleurs artificielles vendues dans le petit commerce.
Françoise Douglas fleuriste explique : 

"Depuis que les petits commerces vendent les fleurs artificielles, notre chiffre d'affaire est diminué. Nous ne pouvons pas réagir face à des fausses fleurs qui coûtent 2 euros". 


Une autre bataille se joue également dans le secteur. Les fleurs produites en Guyane sont concurrencées par celles importées de Hollande et de l’Equateur. 
Le reportage de Guyane la1ère :