Embouteillage samedi dans l’aérogare de Félix Eboué, de nombreux voyageurs des vols annulés durant la semaine écoulée ont fait la queue, dans l’espoir d’embarquer sur un des deux vols transatlantiques.
La galère pour de nombreux passagers, venus pour certains depuis 5h du matin :
Il y avait beaucoup de familles assises sur des valises ou à même le sol, dans l’attente d’une place à bord de l’avion d’Air France ou de celui d’Air Caraïbes.
Dreadley, est artiste musicien, après avoir séjourné 6 mois en Guyane, il devait regagner la métropole depuis le 12 juin dernier. Prévenu la veille du départ qu’il ne partirait pas faute de place dans l’avion, on lui a proposé un vol le pour le 26 juin. Mais rebondissement, sa nouvelle réservation est elle aussi annulée, sans qu’il en soit informé.
Ce samedi il est à l'aéroport dans l'espoir de partir... Comme Dreadley, des centaines de passagers attendent dans le hall sans savoir s’ils vont pouvoir voyager.
La crise sanitaire et la désorganisation des transports aériens qui en résulte cristallisent beaucoup de colère et d’inquiétude :
Aucun des chefs d’escale des deux compagnies n’a souhaité s’exprimer sur cette situation chaotique. Mais nous avons appris auprès de l’exploitant de la plateforme aéroportuaire (CCIG) que se seraient le nombre d’autorisations préfectorales de vol, qui limiterait les rotations transaltlantiques et créerait cette embolie.
Ce que la préfecture de Guyane a démenti dimanche, en précisant que la décision des vols est collégiale : compagnies aériennes, aviation civile et autorités administratives et que la crise sanitaire complique énormément les décisions.
Voyager en ces temps de crise sanitaire ressemble à un véritable parcours du combattant, hier à l'aéroport Félix Eboué de Matoury, des passagers pour Paris étaient au bord de la crise de nerf. Certains voyageurs, valises à même le sol, ont dû patienter des heures pour espérer obtenir une place à bord d'un vol…
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