La Guyane est le territoire français qui compte le moins de personnes faisant l’objet d’une fiche S. On en dénombre trois. Il s’agit de trois hommes. Nous n’avons pas réussi à connaître leur nationalité, mais parmi eux, on compte au moins un Français.
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Difficile aussi de savoir depuis combien de temps ces 3 hommes font l’objet d’une fiche S, mais il est probable que cela dure depuis au moins un an.
En France, près de 20 000 personnes sont concernées par une fiche S, et cela pour prévenir une atteinte à la sécurité publique ou à la sureté de l’Etat. Tous n’ont pas forcément un lien avec la mouvance islamique.
Une fiche S est généralement émise par la direction générale du renseignement intérieur. ON y trouve l’état civil complet de l’individu, sa photo, un signalement, les motifs et la conduite à tenir en présence de cette personne.
Il y a plusieurs degrés de dangerosité dans les fiches S, ces 3 hommes semblent figurer à un niveau relativement bas.
Ils feraient l’objet d’une surveillance pour leur propos, en inadéquation avec les valeurs de la République.
Cette surveillance se matérialiserait notamment par des entretiens réguliers menés par le renseignement intérieur.
Le reportage de Laurence Tian Sio Po
Qu’est ce qu’une fiche S ?
Les fiches S sont l’une des catégories du fichier des personnes recherchées. Dans ce fichier, figureraient 400 000 personnes : avec par exemple, les fiches M pour les mineurs fugueurs ou les fiches T pour les débiteurs du Trésor.En France, près de 20 000 personnes sont concernées par une fiche S, et cela pour prévenir une atteinte à la sécurité publique ou à la sureté de l’Etat. Tous n’ont pas forcément un lien avec la mouvance islamique.
Une fiche S est généralement émise par la direction générale du renseignement intérieur. ON y trouve l’état civil complet de l’individu, sa photo, un signalement, les motifs et la conduite à tenir en présence de cette personne.
Pourquoi ces 3 hommes résidents en Guyane sont-ils fichés ?
En Guyane, les 3 hommes faisant l’objet d’une fiche S sont musulmans, mais ils n’auraient aucun lien avec les imams et les mosquées établis localement.Il y a plusieurs degrés de dangerosité dans les fiches S, ces 3 hommes semblent figurer à un niveau relativement bas.
Ils feraient l’objet d’une surveillance pour leur propos, en inadéquation avec les valeurs de la République.
Cette surveillance se matérialiserait notamment par des entretiens réguliers menés par le renseignement intérieur.
Le reportage de Laurence Tian Sio Po
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