Trois jeunes âgés de 20 et 21 ans ont accepté de faire partie de ce chantier de travaux d’intérêt général. Ce lundi matin, ils ne lésinent pas sur leurs efforts. Ils n’ont pas le choix. Condamnés pour avoir fait la mule, ils purgent leur peine en apprenant un métier.
Parmi eux Hugo, reconnait avoir cédé à la tentation du gain facile : « C’est un moyen pour faire de l’argent facile, même s’il y a des risques tu vas y aller ! »
Pendant un mois, et peut être plus, Hugo, Flow et Max vont venir chaque jour travailler sur ce site.
Une proposition, qu’ils ne pouvaient refuser car ils ont la volonté de sortir de cette situation et surtout d’éviter ainsi la prison. L’association Papakai propose à ces jeunes de leur mettre le pied à l’étrier pour un nouveau départ. Un résultat à atteindre en 3 étapes comme l’explique Jefrado Amalensi, directeur de la régie des territoires de Kourou, association Papakaï :
« Dans un premier temps, l’activité est axée sur l’apiculture. Puis le deuxième point concerne l’accompagnement afin de les rendre employables et surtout de lever le maximum de freins les concernant. Le troisième point est de leur permettre d’avoir une qualification après le chantier. »
Cela répond à l’objectif de l’Agence de travail d’intérêt général et de l’insertion professionnelle de Guyane afin de réinsérer les justiciables sans qu'ils aient à passer par la case prison.