Le centre national de la recherche scientifique de Guyane annonce une série de rencontres autour des enjeux scientifiques et environnementaux du territoire. Elles se tiendront du lundi 9 au vendredi 13 octobre. Le programme :
- Une journée de prospective et de coconstruction Science-Territoire sur le futur de la Recherche scientifique dans l’Ouest guyanais
Le lundi 9 octobre à partir de 9h30, à l'hôtel de la CTG, les acteurs de l'Ouest (CCOG, CTG, DTGM) présenteront les besoins en connaissances scientifiques nécessaires pour mieux gérer et développer durablement du territoire, qui connaît une expansion démographique.
Il y aura aussi une discussion avec les institutions dotées de programmes de financements d’acquisition de connaissances. Les acteurs du territoire de l'Ouest pourront ainsi connaître les modalités pour la mise en place d'un projet scientifique.
Tout cela fait suite à la mise en place d'une station de recherche dans l’Ouest Guyanais.
- Justement, le mardi 10 octobre, à 11h00, cette station de recherche, la SROG, sera inaugurée à Awala-Yalimapo.
- Les journées annuelles du Laboratoire d’Excellence CEBA (Centre d’étude de la biodiversité amazonienne) se tiennent du les 11 et 12 octobre à l'Université de Guyane, au campus Troubiran.
Pendant deux jours, plusieurs thèmes seront abordés : les écosystèmes de la forêt tropicale dans un monde qui change, l'écologie évolutive ou encore les solutions basées sur la nature. Parmi les intervenants : des membres du CNRS, des universitaires étrangers et d'autres chercheurs.
- Enfin, le vendredi 13 octobre, à la mairie de Montsinéry, les dispositifs scientifiques "Zone Atelier Dynamiques des socioécosystèmes littoraux et côtiers de Guyane" et "Living Lab" seront présentés.
"Le but de [Zone Atelier] et de discuter avec les acteurs locaux des sujets d’intérêt liés aux socio-écosystèmes littoraux et côtiers de Guyane sur lesquels la communauté scientifique pourrait s’investir", indique le CNRS.
Quant au laboratoire vivant, du nom de MAGELLAN, il concerne les mangroves. Le projet est financé par le PEPR Solu-BIOD pour la période 2024-2028. À travers une meilleure connaissance de cet écosystème, les chercheurs souhaitent trouver des solutions pour trois enjeux.
À savoir anticiper : la vulnérabilité littorale physique, la vulnérabilité de la biodiversité côtière et des ressources associées, ainsi que les changements dans la santé des écosystèmes et des populations humaines sur le littoral.