Des centaines de ballons lâchés dans le ciel pour célébrer la Journée internationale des droits de l’enfant, à l’école Edmé Courat. Il y a 20 ans l’ONU adoptait la Convention des droits de l’enfant. En Guyane, c’est la protection de l’enfance, qui est montrée du doigt par l’UTG.
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Une situation qui n’a guère évolué selon l’UTG
Le 20 Novembre 1989, L’ONU adoptait la Convention des droits de l’enfant. Une convention qui met en avant l’éducation, la santé ou encore le respect des différences. En Guyane, un rapport de l’observatoire départemental de la protection de l’enfance, évoquait en 2015 le « contexte explosif et l’impasse de la politique pilotée par ce plan par le Conseil Général ». Début 2016, la CTG a repris ses compétences, mais, déplore le syndicat des travailleurs guyanais, la situation n’a guère évolué.
Patricia Simonnard Secrétaire générale de l’UTG/CTG précise :
« Pour nous, il manque cruellement de personnels qualifiés, d’éducateurs, d’assistantes sociales, de psychologues et un manque certain d’assistantes familiales »
Manque de considération ?
L’UTG dénonce un manque de considération des familles d’accueil par la CTG. Résultat : une détérioration de la qualité et de la continuité du service. Le syndicat s’inquiète également de la nouvelle organisation définie par la Collectivité. La Cellule qui recueille le signalement des enfants en danger ou en risque serait ainsi sous la coupe de l’Aide sociale à l’enfance.
Patricia Simonnard Secrétaire générale de l’UTG/CTG :
« Cette cellule là, peut recevoir des signalements d’enfants confiés à l’ASE . Pour éviter qu’il y ait un problème d’objectivité quant aux décisions, nous disons que la cellule doit se trouver au niveau de la Direction de l’enfance.
Selon l’UTG, cette cellule manque aussi cruellement d’effectifs : trois agents seulement pour recevoir les signalements d’enfants en danger de toute la Guyane. En clair, beaucoup de discours sur la protection de l’enfance, mais peu d’avancées sur le terrain.