"Pour une université ouverte sur le monde" c'est le message d'une lettre ouverte rendue publique. 87 personnes l'ont paraphée. Une lettre qui fait suite au récent mouvement en faveur des étudiants étrangers en situation irrégulière qui a paralysé l'UAG.
•
La Guyane a besoin de tous ses diplômés. C'est en substance le message délivré par les signataires de cette lettre ouverte intitulée : "Pour une université ouverte sur le monde" . L'accès au savoir n'est pas un commerce mais un droit martelent-ils, tout en réaffirmant que les étudiants et les lycéens doivent pouvoir étudier sans la peur du lendemain et la crainte d'être arrêtés et expulsés à tout moment.
Ils demandent de fait le respect du principe d'égalité pour l'accès à l'enseignement supérieur en Guyane et partout sur le territoire national. Pour les pétitionnaires, la loi sur les droits d'inscription, des frais multipliés pratiquement par vingt, pour les étudiants étrangers extra-communautaires est une injustice. Et elle est vécue d'autant plus violemment que simultanément les arrestations se multiplient sans limite depuis plusieurs mois.
Et puis cette incompréhension : comment comprendre que l'on se prive de futurs talents, nécessaires au développement de notre territoire, alors que le taux de jeunes bacheliers est parmi le plus faible de France dans une université où un quart des étudiants sont étrangers ?
Les signataires attendent sans doute des réponses concrètes et perennes des autorités étatiques et des élus locaux .
Le respect du principe d'égalité
Ils demandent de fait le respect du principe d'égalité pour l'accès à l'enseignement supérieur en Guyane et partout sur le territoire national. Pour les pétitionnaires, la loi sur les droits d'inscription, des frais multipliés pratiquement par vingt, pour les étudiants étrangers extra-communautaires est une injustice. Et elle est vécue d'autant plus violemment que simultanément les arrestations se multiplient sans limite depuis plusieurs mois.
Un quart des étudiants sont étrangers
Et puis cette incompréhension : comment comprendre que l'on se prive de futurs talents, nécessaires au développement de notre territoire, alors que le taux de jeunes bacheliers est parmi le plus faible de France dans une université où un quart des étudiants sont étrangers ?Les signataires attendent sans doute des réponses concrètes et perennes des autorités étatiques et des élus locaux .