Après avoir enfilé une charlotte, une blouse et des sur-chaussures, cinq étudiants se dirigent dans les cuisines du restaurant universitaire de Guyane ce vendredi 19 avril, pour la dernière étape de la préparation du bouyon wara. Deux jours plutôt, ils se sont occupés des viandes.
Un travail de transmission
"Le travers de porc a été boucané par nous-même, avec le personnel de cuisine", se félicite Danaëla Lubin, étudiante. Elle poursuit : "c'était derrière l'établissement, au barbecue". Pour chaque étape, ces étudiants en histoire et LEA, entre autres filières, ont été accompagnés par le chef José Bocage.
C'est un transfert entre les jeunes et moi [...] Je pense qu'à nous deux, nous faisons un échange... Je dirai même un passation !
José BOCAGE, responsable du restaurant universitaire de Guyane
Un moment de transmission partagé avec 11 étudiants sur ces trois jours. Une activité organisée par l’Université de Guyane et le CROUS Antilles-Guyane. "L'histoire du bouillon d'awara, c'est se rassembler, manger ensemble, rigoler", indique Chris Arnaud, gestionnaire administratif de la culture et du sport à l'UG. L'objectif est d'en faire un événement annuel.
Pour Lilian, étudiant, c’est aussi l’occasion d’apprendre.
Cela m'a appris une autre manière de faire que celle que j'ai l'habitude de voir dans ma famille. C'est aussi une nouvelle expérience !
Lilian ALBERT, étudiant
À 13h00, le bouyon wara est servi. Et c'est une réussite d'après les étudiants et membres du personnel qui l'ont goûté. Selon le président du CROUS, plus de 250 couverts ont été servis.