"Présent au sein des juridictions de l'ordre judiciaire, acteur essentiel du bon fonctionnement du service public de la justice, le greffier assiste le magistrat et authentifie les actes juridictionnels", indique le Ministère de la Justice sur son site internet. Un rôle primordiale, donc, au bon déroulement de chaque procès. Pourtant, en Guyane, il en manque.
Des renforts annoncés par le ministre de la Justice
Le 30 septembre 2022, les magistrats et les greffiers du territoire ont d'ailleurs déclaré une mobilisation "justice morte" jusqu'à la fin de l'année. Une période sans audience, durant laquelle les urgences uniquement seraient traitées. Ce même jour, Eric Dupond-Moretti (ministre de la Justice et Garde des Sceaux) est arrivé pour deux jours sur le territoire.
Il a annoncé de nouveaux renforts d'ici janvier 2023, grâce à une brigade créée spécialement pour la Guyane. Il s'agira d'envoyer ici des magistrats de l'Hexagone qui, pendant 6 mois, soulageront le travail des professionnels du territoire. Cinq postes de magistrats (1 au parquet, 4 au siège) vont aussi être créés, a annoncé le ministre de la Justice. Reste à voir si ces annonces suffiront à maintenir la tête de la Justice guyanaise hors de l'eau.
Un métier plus que nécessaire et d'avenir
En tout cas, dans ce portrait de Jessika Paquin (greffière placée au greffe des Assises) il est rappelé que la profession de greffier connaît peu de chômage. Plusieurs pistes existent pour se lancer dans cette carrière, comme l'explique Marie-Laure Piazza, 1ère président de la cour d'Appel de Cayenne. Un message à transmettre à tous ceux qui cherchent à s'orienter ou se réorienter vers le droit.