Actuellement la mairie de Maripa-Soula accueille une exposition de photos. Les clichés datent de plus de 50 ans et ont été réalisés par un médecin et son épouse infirmière Jean-Paul et Chantal Menu alors en poste sur le Haut Maroni. Un regard en noir et blanc sur les gens de l'époque.
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Sur les murs du local de la mairie de Maripa-Soula on peut découvrir des photographies datant d’il y a 50 ans. Des clichés du Haut Maroni et des portraits de personnages de la commune captés en 1967 et 1968 comme Andre Cognat le fondateur d’Antecume Pata.
L’auteur de ces photographies s'appelle Jean Paul Menu. Il était à l’époque médecin à Maripa-Soula et sa femme infirmière.
De ces 2 ans passés sur le Haut-Maroni, les époux Menu en ont gardé de nombreux souvenirs et ce retour 51 ans plus tard est empreint d’émotion.
De ces 2 ans passés sur le Haut-Maroni, les époux Menu en ont gardé de nombreux souvenirs et ce retour 51 ans plus tard est empreint d’émotion.
Le dispensaire de Maripa-Soula se situait à l’époque dans un bâtiment qui abrite aujourd’hui les services techniques de la collectivité territoriale et Chantal Menu se souvient :"... il y a le maire qui est photographié sur une pirogue. Il est de dos, il est avec son père qui lui montrait comment faire sur le fleuve..."
Maripa-Soula a été pour les époux Menu un tournant dans leur vie. C’est ici au contact des populations du fleuve que le jeune médecin et la jeune infirmière ont décidé de consacrer leur carrière à la prévention des maladies en travaillant pour l’OMS dans de nombreux pays avoue Jean-Paul Menu :"... j'ai appris la langue, je la parlais... parfois, ils riaient... c'était très agréable"
Jean Paul et Chantal Menu se sont aussi mariés à Maripa-Soula, des souvenirs et de l’amour qu’ils partagent toujours 51 ans plus tard depuis leur séjour sur le Haut Maroni."C'est vraiment Maripa-Soula qui a été le tournant de ma vie professionnelle... sur le plan humain vivre dans un village avec de telles communautés en harmonie qui souriaient tout le temps. Il n'y avait pas d'insécurité, les gendarmes avaient une vie en or..."