Vols intérieurs : Guyane Fly peine à répondre à la demande

Aéroport Félix Eboué
Des passagers se plaignent du manque de place sur les vols intérieurs. Parmi eux : des jeunes scolarisés sur le littoral et qui cherchent à retrouver leurs parents en commune pour les fêtes.

Les listes d’attente se rallongent, les passagers dont de nombreux étudiants et élèves sont dans l’incertitude. Le début des vacances est laborieux pour les jeunes désireux de rentrer auprès de leur famille pour les fêtes.

Parfois tu arrives à l’aéroport et ton vol est annulé alors qu’on ne t’a pas appelé ou envoyé de mail

Une mère de famille qui attend son fils à Papaïchton

Après une série de difficultés techniques, l’opérateur Guyane Fly peine à répondre à la demande de places pour les vols intérieurs. Une mère de famille résidant à Papaïchton et dont le fils scolarisé au lycée à Matoury, explique sa situation. Son enfant n’a pas pu prendre son vol ce samedi. « Il s’est rendu à 6 heures à l’aéroport. A 6 heures, 7 heures et 8 heures, on lui a dit d’attendre. Il a attendu jusqu’à ce qu’on lui dise que ce serait pour demain ou ils ne savent pas quand. C’est un enfant, en plus il doit payer le taxi pour aller à l’aéroport. Ce n’est pas que pour les élèves mais pour tous les autres passagers. Parfois tu arrives à l’aéroport et ton vol est annulé alors qu’on ne t’a pas appelé ou envoyé de mail. Pourtant quand tu achètes ton billet, on te demande ton numéro de téléphone et ton mail ! »

Photo d'illustration: le premier vol de Guyane Fly en décembre 2023, à Maripsaoula

 

Samuel Kramer de la compagnie Guyane Fly souligne que des rotations supplémentaires ont été mises en place mais que des événements indépendants de leur volonté ont perturbé le trafic des derniers jours. «  Il faut savoir que nous avons mis en place pour cette période des vols supplémentaires qui laissaient très peu de marge de sécurité et on dépend d’éléments qui ne sont pas forcément de notre fait : on dépend de pistes de dégagement qui ne  sont pas en Guyane, à Paramaribo au Suriname et Oiapoque, au Brésil. Et en début de semaine il y a eu une panne de la station météo de Paramaribo qui ne nous permettait pas d’avoir des atterrissages tardifs. Ça a perturbé le planning mis en place et entraîné malheureusement l’annulation de certains vols. »