En Guyane, Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen sont arrivés en tête du premier tour de la présidentielle. L'édito de ce lundi 24 avril est signé Bertrand Villeneuve.
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"Nous devons tous du respect aux électeurs. Du respect à chaque électeur. Le respect c’est d'abord ne pas infantiliser, ne pas dire qu’ils ne sont pas responsables en votant Marine Le Pen, ne pas dire que leur bulletin n’est pas un vote d’adhésion. En somme, il ne faut pas dire que les 6 519 personnes à avoir voté Marine Le Pen, ne savent pas ce qu’ils font. 6519 sur près de 32.000 votants et 26.834 exprimés, soit 24,29%, ce n’est pas rien.
Dimanche soir, sur Guyane 1ère, Gauthier Horth disait "lorsque l’on vote pour quelqu’un c’est qu’on adhère à ses thèses d’une façon ou d’une autre". Cette analyse juste est confirmée par ce que nous avons entendu sur les barrages pendant un mois de mobilisation. S'il ne se passe rien, ce vote là devrait encore progresser. Il faut changer un certain nombre de choses : mieux gérer l’immigration clandestine mais surtout mieux former les Hommes de ce pays.
On ne pourra pas tuer les personnes qui entrent. Aucun mur n’a jamais freiné la misère et le désir de s’en sortir. La réponse est donc dans le développement tout azimut :
économique, culturel et éducatif surtout.
Il faut sans doute aussi préparer maintenant le coup d’après. Il s'agit d'admettre que par le mouvement permanent créolisation, dans 100 ans, le Guyanais ne sera pas celui d’aujourd’hui, Il sera différent et peut être même que l’estampille créole aura disparu pour laisser place à Guyanais tout court !
Dans 100, 150 ans, la société devra avoir admise en son sein et de manière égalitaire les populations autochtones, les bushe nengue, le groupe dit créole et tous mais vraiment les apports extérieurs et tous feront le peuple, Voter Le Pen n’y change et n’y changera rien."
Dimanche soir, sur Guyane 1ère, Gauthier Horth disait "lorsque l’on vote pour quelqu’un c’est qu’on adhère à ses thèses d’une façon ou d’une autre". Cette analyse juste est confirmée par ce que nous avons entendu sur les barrages pendant un mois de mobilisation. S'il ne se passe rien, ce vote là devrait encore progresser. Il faut changer un certain nombre de choses : mieux gérer l’immigration clandestine mais surtout mieux former les Hommes de ce pays.
On ne pourra pas tuer les personnes qui entrent. Aucun mur n’a jamais freiné la misère et le désir de s’en sortir. La réponse est donc dans le développement tout azimut :
économique, culturel et éducatif surtout.
Il faut sans doute aussi préparer maintenant le coup d’après. Il s'agit d'admettre que par le mouvement permanent créolisation, dans 100 ans, le Guyanais ne sera pas celui d’aujourd’hui, Il sera différent et peut être même que l’estampille créole aura disparu pour laisser place à Guyanais tout court !
Dans 100, 150 ans, la société devra avoir admise en son sein et de manière égalitaire les populations autochtones, les bushe nengue, le groupe dit créole et tous mais vraiment les apports extérieurs et tous feront le peuple, Voter Le Pen n’y change et n’y changera rien."