C’est l’association Nomade qui a co-produit le déplacement de Wakerê vers l’hexagone en collaboration avec l’Amcat, l’association de musiciens auteurs compositeurs de l’Amapa.
L’orchestre a été accueilli chaleureusement par un réseau de mélomanes et de musiciens de l’ouest de la Normandie. La solidarité a joué et les amazoniens ont rayonné un peu partout dans cette région. Des contacts ont été noués pour d’autres rencontres dès l’année prochaine.
Le concept de cette formation illustre bien la mixité amazonienne et permet des sonorités nouvelles où s’entrecroisent les cultures de chaque côté du fleuve Oyapock entre Guyane et Brésil sur des rythmes autant bossa jazzy que zouk revisité. De quoi réveiller les foules et cela fut le cas, pour leur plus grosse date, au festival écolo, « Chauffer dans la noirceur » le 14 juillet sur la plage de Montmartin-sur-mer. Un festival régional qui existe depuis une trentaine d’années et draine entre 10 et 40 000 personnes durant 4 jours. Une belle opportunité, grâce au trompettiste Clément Béguet installé en Guyane depuis 15 ans, saisie par le groupe.
Wakerê s’est produit sous un chapiteau de 6 000 places sur une scène circulaire et a enflammé les festivaliers. Parmi les 12 musiciens, les chanteuses Nathalie Galas et Deize Pinhero ont été remarquées et très appréciées.
Manquait à l’appel pour cette tournée le saxophoniste Erwan Escloupier parti en Colombie et remplacé par Luc Gosselin.
Le prochain déplacement de Wakerê sera au Brésil, à Macapa, au festival de jazz de l’Amapa qui a lieu fin Octobre.