Halte dans un abattis sauvage

L'abattis est souvent mis en oeuvre par des pluriactifs pour les besoins de leur famille, une partie de la production se retrouve sur des marchés parallèles.
Les abattis sauvages sur l’île de Cayenne continuent d'exister. Une des conséquences de ces hectares grignotés illégalement, ce sont des aires protégées détruites par les brulis. Cela entraîne un risque pour la sécurité en zone urbaine, mais derrière il existe un enjeu économique et social.
Bien que l’abattis soit le plus souvent destiné à nourrir une famille, il est aussi un moyen d'arrondir ces fins de mois.Nombre de ces agriculteurs vendent les quelques surplus de cette production. Une petite économie parallèle est ainsi créée. Une source de revenus complémentaire qui favorise un déboisement toujours plus important. C’est exactement la raison du coup de sang d’un habitant de Rémire-Montjoly que nous vous relayions il y a une quinzaine de jours.
Nous avons voulu en savoir plus sur ces personnes qui déboisent et plantent dans des zones non agricoles et protégées. Direction les flancs des collines de l'île de Cayenne pour cette série de reportages au contact de ces pluriactifs illégaux.
 
Reportage abattis sauvage 1/2

reportage abattis sauvages 1/2


Reportage abattis sauvage 2/2

Reportage abattis sauvages 2/2