"Vous pensez que je pouvais, comme ça, enlever un dispositif sans avoir eu la réflexion nécessaire?" a ajouté M. Hollande, devant un parterre de plus de 300 journalistes. Principale raison invoquée pour justifier ce maintien : le chômage. Alors qu'en outre-mer, une personne sur cinq en moyenne est sans emploi, le président ne souhaite pas prendre le risque d'affecter plus durement l'économie. En parallèle, les ministres concernés "travailleront pour trouver le meilleur dispositif pour que l'investissement soit soutenu et stimulé".
En préambule à ces annonces, M. Hollande a déclaré non sans une certaine maladresse : "Je connais bien l'outre-mer, j'y ai fait plusieurs déplacements. Pas en tant que président, mais ça va venir." De quoi susciter quelques railleries sur Twitter, où la conférence a mobilisé de nombreux commentateurs.
"Je connais l'outre-mer, j'y ai fait plusieurs déplacements" is the new "je connais le Maghreb, je suis parti 1 semaine à Djerba."
— Fabrice Plazolles (@faplaz) November 13, 2012
"Je connais bien l'outre mer, j'y ai fait plusieurs déplacements, mais pas en tant que PDR" T'y as été en vacances en fait ! #ConfHollande
— Thomas Beaudard (@BeaudardThomas) November 13, 2012
Respect des promesses
Ne pas toucher au montant de la défiscalisation était une promesse de campagne du candidat Hollande. Une position justifiée à l'époque par la volonté de "préserver l'attractivité de ce dispositif, essentiel pour le financement des économies ultramarines". Le coût de cette niche est évalué à environ un milliard d'euros.
F. Hollande a courageusement montré la voie : le refus du déclin. Si certains doutaient, la France sait encore mieux où elle va. #ConfPR
— Victorin LUREL (@VictorinLurel) November 13, 2012