Ces trois personnes étaient en garde à vue au commissariat de police de Mamoudzou depuis mardi. Il ressortait des investigations, notamment des interceptions téléphoniques, que, depuis 2019, ce n’était pas moins de 40 000 personnes qui avaient été transportées depuis l’union des Comores jusqu’à Mayotte par ce réseau structuré.
L’une d’entre elles dirigeait le réseau sur Mayotte, un autre taxi officieux pour les personnes en situation irrégulières et le troisième était guetteur indiquant aux pilotes de KWASSA les positionnements des bateaux des forces de sécurité intérieure.
Les peines prononcées par le Tribunal sont respectivement de 7 ans et 100 000 euros d’amende avec interdiction du territoire, 3 ans d’emprisonnement et 50 000 euros d’amende et 10 ans d’interdiction du territoire français et pour le troisième 2 ans et 10 000 euros d’amende et 5 ans d’interdiction du territoire français.
Pour rappel, en 2022, 8003 étrangers en situation irrégulière ont été interpellés en mer selon les chiffres publiés par la préfecture.