Des lignes de codes inaccessibles aux non-initiés et des graphiques tout aussi obscurs qui s’étalent sur des écrans multiples. Voici à quoi ressemble le quotidien d’un spécialiste de l’intelligence artificielle. A Saint-Denis, le centre d’Assistance à la Formation Professionnelle des Adultes à La Réunion (AFPAR), la toute première promotion de développeurs a entamé leur cursus au mois d’août.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
«Nous ne fabriquons pas des robots »
Le métier de développeur en intelligence artificielle consiste avant tout à optimiser la gestion de bases de données, et les rendre utilisables pour l’intelligence artificielle.
Et les champs d’application semblent infinis ,à en croire les exemples cités par les apprenants : l’IA permettrait aussi bien de d’identifier des végétaux depuis l’appareil photo d’un smartphone, de faire du traitement d’image, de la prévision financière que de dépister précocement un cancer de la peau en croisant les données médicales !
Une formation théorique avant l’alternance
Le cursus se décline en deux temps, répartis entre l’apprentissage à l’Afpar (17 mois) et l’alternance(12 mois), qui elle-même est partagée entre la théorie enseignée chez Simplon et l’immersion dans une entreprise. Pour la Région Réunion, gestionnaire du centre de formation AFPAR, le métier de développeur en intelligence artificielle participe à l’élargissement de l’offre tournée vers des métiers d’avenir.
Pour Karine Nabénésa conseillère régionale et présidente de la SPL AFPAR, la modernisation de cette structure crée il y a 60 ans passe aussi par une adaptation aux réalités financières du public en formation. Pendant tout leur cursus, les apprenants sont rémunérés. Des repas à prix réduits leurs sont aussi proposés sur site.