Jeux Olympiques de Paris 2024 : une journée paralympique pour les personnes "autrement capables" au Tampon

Les valeurs de l'olympisme et du vivre ensemble sont à l'honneur en ce 23 juin, journée universelle olympique et paralympique.

Au complexe sportif du 14ème km au Tampon, 80 personnes "autrement capables" se sont rassemblées pour faire de l'exercice ensemble. Au programme, athlétisme, escrime ou encore gymnastique. Ces activités leur ont permis d'exprimer leur différence.

Regardez le reportage de Réunion La 1ère : 

Un moment de partage autour des jeux paralympiques

Elsa Philippe est la grande championne du 50 mètres sprint. Elle s'est démenée et a tout donné pour gagner. "Je suis contente, j'étais un peu stressée, mais là, ça va. Je suis contente d'être là avec tout le monde", confie la jeune femme.

Une fierté partagée par les 80 participants à ces jeux paralympiques, organisées par l'Adapéi. Annick Cadet, vit pleinement. Elle apprécie ces moments de joie dans l'esprit des jeux. Un moment de partage, plein d'amitié et de solidarité. "Mi aime kan na la fête comme ça", dit-elle joyeusement.

S'accepter avec ses différences

L'objectif de cette journée est de montrer que les "autrement capables" sont eux aussi capables. Il s'agit également de s'accepter avec ses différences sur le terrain de sport, mais aussi dans la vie de tous les jours.

Je ressens beaucoup de joie et une très grande fierté. On réduit toujours le handicap à des incapacités et là on voit aujourd'hui toutes les capacités et tout le potentiel qu'ils ont, ne serait-ce que leur joie, mais aussi les résultats.

Véronique Hoareau, directrice du pôle social adulte – Adapéi

Espoir et solidarité

De son côté, Danielle Payet, présidente de l'Adapéi, souligne l'importance d'organiser des journées comme celle-là. Selon elle, "ça donne espoir aux familles et aux personnes porteuses de handicap".

"De plus en plus, on parle de vivre ensemble. Si on peut l'illustrer différemment dans la vie de tous les jours, ce serait quelque chose d'extraordinaire. En tant qu'association de parents, on dirait qu'on a gagné notre combat", conclut Danielle Payet.

Tous réclament d'autres événements similaires pour plus de journées inclusives.