Journée internationale des femmes de science : les Saint-Pierraises Chloé et Léa racontent leur parcours

Léa Urdanabia et Chloé Beaupertuis témoignent de leurs évolutions et de leurs parcours au sein du milieu scientifique, encore aujourd'hui majoritairement masculin
Ce dimanche 11 février était célébrée la journée internationale des femmes et des filles de science. Pour cette occasion, Chloé Beaupertuis et Léa Urdanabia, toutes les deux lauréates du prix de la vocation scientifique et technique, délivré par la mairie de Saint-Pierre en 2018, témoignent. Elles reviennent sur leur parcours au sein d'un milieu encore majoritairement masculin.

Des carrières plus courtes, des financements moins importants ou des postes sans réelles responsabilités, aujourd'hui encore, il n'est pas toujours facile pour une femme de s'imposer et de faire carrière dans le milieu scientifique. À ce jour, elles ne représentent qu'un tiers de la communauté scientifique mondiale. 

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À l'occasion de la journée internationale des femmes et des filles de science, ce 11 février, Léa Urdanabia et Chloé Beaupertuis, lauréates du prix de la vocation scientifique et technique de la mairie de Saint-Pierre en 2018, reviennent sur le parcours.

Si l'une est désormais étudiante à la faculté de pharmacie de Tours et l'autre ingénieure de chantier à Montréal, toutes les deux ont dû évoluer dans un milieu encore majoritairement masculin, et cela, dès leurs études. 

À polytechnique de Montréal, j'ai fait face à la réalité, qui est qu'il y a très peu de filles dans ce domaine. On avait de la chance entre guillemets parce qu'on était 30 % de filles. C'est le plus haut pic qu'ils ont atteint depuis le début de l'école

Chloé Beaupertuis, ingénieure de chantier à Montréal

Pour elles, faire sa place en tant que femme dans le domaine scientifique n’est pas toujours simple et nécessite souvent de s'imposer 

Je ne me suis jamais dit que c'était pas trop fait pour moi du fait que je suis une femme et quand on voit qu'on est quand même assez nombreuses, on se dit qu'on est à notre place dans ce genre de filière

Léa Urdanabia, étudiante en faculté de pharmacie à Tours

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