La journée mondiale de l’AVC a lieu tous les 29 octobre. En Guadeloupe, chaque année, 900 cas d’accident vasculaire cérébrale sont enregistrés. Un chiffre en nette augmentation d’une année à l’autre.
C'est pourquoi, le service de neurologie du CHUG en collaboration avec l'Agence régionale de santé (ARS) se sont déplacés à Sainte-Anne ce samedi, pour une journée de sensibilisation et de prévention au plus près de la population.
Les facteurs de risques
Il y a d'abord les facteurs médicaux, comme l’hypertension artérielle, le diabète et l’hypercholestérolémie qui sont trois maladies susceptibles d’augmenter les risques d’AVC. Il y a ensuite les facteurs liés à l'hygiène de vie, tels que le tabac, l'alcool, l'absence d'activité physique et une mauvaise alimentation.
Ce samedi à Sainte-Anne, sur le site de l’opération, Gervais, était présent. En apparence, l'homme se porte bien, mais le chemin de la guérison complète est encore long après avoir été victime de deux épisodes d'AVC qui lui ont laissé des séquelles.
Les symptômes et bons réflexes
Les symptômes dépendent de la zone du cerveau qui est atteinte et de l’étendue de la lésion. L'accident vasculaire cérébral se manifeste notamment par une déformation de la bouche, une lèvre tombante d'un côté. Une sensation de faiblesse ou d'engourdissement peut être ressentie d'un côté du corps comme à un bras ou une jambe. Des troubles de la parole peuvent également se manifester. Si vous êtes témoin ou victime d’un de ces 3 signes, il faut immédiatement contacter le SAMU en tapant le 15.
Sur son site, Ameli propose même un moyen mnémotechnique pour savoir comment identifier un AVC et y réagir : avec la formule VITE, V comme Visage paralysé, I comme Impossible de bouger un membre, T comme Trouble de la parole et E comme Éviter le pire, en appelant les urgences.