L’année 2022 sera politique

Elections et rendez-vous politiques importants pour la Nouvelle-Calédonie se profilent pour 2022.
Après le troisième référendum d’autodétermination en décembre dernier, la Nouvelle-Calédonie est loin d’en avoir terminé avec les rendez-vous politiques. Des échéances nationales se profilent mais aussi un important travail de la classe politique calédonienne.

L’année politique va démarrer très vite avec un premier rendez-vous, et non des moindres : l’élection présidentielle. Le premier tour aura lieu le 10 avril et le second, quinze jours plus tard, le 24 avril.

Deuxième scrutin en perspective : les élections législatives qui visent à renouveler les députés. Les deux tours sont prévus les 12 et 19 juin prochain, moins de deux mois après la désignation du nouveau chef de l’Etat.

Deux députés à désigner

Des élections qui devraient donner lieu à de sérieuses batailles politiques sur le Territoire qui compte deux circonscriptions. La première regroupe Nouméa, les Îles Loyauté et l’Île des Pins ; la seconde réunit l’ensemble de la Grande Terre hors Nouméa, et Bélep.

Depuis juin 2017, Philippe Dunoyer dans la première circonscription, Philippe Gomès dans la seconde, représentent la Nouvelle-Calédonie au sein de l’Assemblée nationale. Les deux élus Calédonie ensemble siègent au sein du groupe UDI et indépendants.

Scrutins nationaux, influence locale

Ces deux élections du premier semestre sont particulièrement attendues. Les indépendantistes ont indiqué qu’ils ne souhaitaient entamer les discussions avec l’Etat qu’après la présidentielle.

Mais avec les législatives dans la foulée, dans les faits, les discussions – bilatérales comme le veulent les indépendantistes, ou entre l’Etat et toutes les sensibilités calédoniennes - ne devraient pas commencer avant, au mieux, fin juin ou début juillet.

En attendant…

En attendant les élus calédoniens ont du pain sur la planche. Le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu leur a demandé de préciser d’ici le mois de juin leur vision de l’avenir. L’Etat de son côté, s’est engagé à organiser une nouvelle consultation de la société civile.