L’appel à l’aide des Pâtissières au Bas de la Rivière à Saint-Denis

L'appel à l'aide des Pâtissières, au Bas de la Rivière à Saint-Denis
La crise sanitaire a mis en péril des petites entreprises locales et la situation économique actuelle n’améliore rien. Pour échapper à une liquidation judiciaire, la gérante des Pâtissières au Bas de la Rivière à Saint-Denis propose à ses clients un service avec abonnement.

La pâtisserie, située dans le quartier du Bas de la Rivière à Saint-Denis, risque de fermer ses portes. La réputation des Pâtissières, ouverte en 2012, n’est plus à faire. La crise covid, la situation économique et le départ de son associé pour cause de maladie ont fragilisé l’entreprise. La propriétaire, Mamy Rabenjamina, tente un service avec abonnement pour sortir la tête hors de l’eau.

Regardez le reportage de Réunion la 1ère : 

La crise covid met en péril Les Patissières du quartier du Bas de la Rivière à Saint-Denis

 

Descente aux enfers

Dans cette pâtisserie : des gourmandises sucrées, salées, des mets végétariens à base de produits péi. Les talents de Mamy Rabenjamina, la propriétaire, ont été plusieurs fois récompensés.  "On a eu un démarrage en fanfare, puis on a eu une grosse crise de croissance, à partir de 2019, l’entreprise a été mise en redressement judiciaire, j’ai pu rembourser mes dettes, mais le covid est arrivé", confie Mamy. Depuis, l’entreprise bascule en liquidation judiciaire.

Un abonnement pour s’en sortir

Elle a rendez-vous au tribunal de commerce ce mercredi 14 décembre pour affronter cette liquidation. La clientèle est aléatoire, la pâtissière souhaite donc défendre son outil de travail en proposant aux clients de s’engager sur un an. "Un abonnement de 15, 30 ou 45 euros par mois permettrait d’asseoir une trésorerie régulière", assure-t-elle.

Il lui faudrait 4000 euros d’abonnement mensuel pour avoir une stabilité et une visibilité. Une cinquantaine a déjà été enregistrée.

L'appel à l'aide des Pâtissières, au Bas de la Rivière à Saint-Denis

Des clients prêts à aider

François, très gourmand, trouve que c’est une bonne idée : "Je vais goûter, voir si ce n’est pas trop sucré, et pourquoi pas tester cet abonnement", déclare le nouveau client. Jean Yves, gourmand fidèle, apporte une bonne nouvelle à Mamy en y adhérant : "Au moins ça lui assure un certain revenu et il faut faire de la publicité pour se faire connaitre", conclu le dionysien.

En cette période de cadeaux, cette opération pourrait porter le nom de la gourmandise de l'espoir. 

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