La chronique des Bridgerton : la série incontournable qui dévoile les secrets de l'aristocratie anglaise

La chronique Bridgerton

C’est la nouvelle série Netflix signée Shonda Rhimes dont tout le monde parle. Grâce à La chronique des Bridgerton la plateforme réalise son cinquième meilleur démarrage. Vous ne l’avez pas encore vu ? Besoin d’être convaincu ? Défi accepté et sans spoilers (ou presque).

Peu importe la plateforme utilisée, on a parfois l’impression (est-ce vraiment qu’une impression ?) de passer plus de temps à choisir ce que l'on va regarder plutôt qu’à regarder ce qu’on a choisi. Une fois le choix fait, il faut accrocher à l'intrigue et ça, c’est une autre histoire. Les premières minutes sont cruciales et quand on commence La Chronique des Bridgerton on peut s’interroger. Mais patience.

L’époque de la Régence anglaise

 

Vous n’êtes pas adepte des séries en costume d’époque et des séries historiques ? Dépassez vos préjugés. Ici ce n’est que prétexte pour raconter les aventures de cette famille attachante de huit enfants à la cour de Londres.

Quand on sait que la productrice n’est autre que Shonda Rhimes (Grey’s Anatomy, Scandal, How to get away with murder…), on peut sans problème s’attendre à des récits croustillants et des rebondissements.

Un détail, anecdotique pour ceux qui n’ont pas encore vu les huit épisodes disponibles depuis Noël, les enfants sont prénommés par ordre alphabétique : Anthony, Benedict, Colin, Daphné, Eloïse, Francesca, Gregory et Hyacinthe. La première saison s'intéresse plutôt aux ainés et surtout à Daphné (Phoebe Dynevor), la plus âgée des filles de la fratrie.

Des histoires narrées par la voix de Lady Whistledown, à la façon Gossip Girl, qui publie ses chroniques chaque semaine et partage avec ses lecteurs les rumeurs les plus folles. Toute la société veut les lire mais personne ne veut y figurer.

La saison des amours

 

À cette époque les jeunes filles doivent trouver un homme à épouser. Entre rang de noblesse et dot à verser, on est encore bien loin de l’égalité des sexes mais ça, c’est un autre sujet.

L’homme convoité par toutes les jeunes filles s’appelle Simon Basset, alias le duc d’Hastings, le beau gosse de la série interpreté par Regé-Jean Page. Oui mais voilà, le jeune homme n’est pas intéressé par le mariage et aimerait qu’on le laisse tranquille. Daphné, elle, ne demande qu’à être courtisée. La fin justifie les moyens, ils décident de pactiser pour le meilleur et pour le pire.

Nous observons cette jeune fille sage et rangée devenir une femme qui parvient à se débarrasser de toutes les contraintes inhérentes à la société dans laquelle elle a grandi. Elle découvre alors enfin qui elle est vraiment et de quoi elle est capable

Chris Van Dusen, créateur de la série

 

S’il faut encore vous convaincre, cette série parle d’amour certes, mais aussi de mystère. Qui est cette lady Whistledown ? Comment sait-elle ce qui se passe derrière les portes fermées ? Son identité sera-t-elle dévoilée avant la fin de la première saison ? La bande originale qui transforme des titres actuels en musique classique vaut également le détour.

Si les premiers épisodes semblent plutôt sages, la série est classée 16 ans et plus. Vous comprendrez vite pourquoi il vaut mieux ne pas la regarder avec vos enfants et pourquoi, finalement, les costumes sont superflus.

Le plus compliqué maintenant est de savoir quoi regarder après avoir dévoré cette première saison. Quelques pistes : lire les neuf livres signés Julia Quinn dont est tiré la série pour connaître la fin. Enchaîner avec des histoires semblables telles que Bienvenue à Sanditon ou Reign, ou encore attendre désespérément la saison 2 qui, au vu des audiences du premier volet, sera sans nul doute reconduite.

Bande-annonce La chronique des Bridgerton