L'activité a été calme à la maternité de Mamoudzou lors de la nuit du Nouvel An. Huit bébés occupent le service ce 1er janvier 2024, contre une vingtaine de naissances par jour en temps normal. "C'était étrangement calme, on a eu peu d'accouchements", explique Amélie, sage-femme au CHM. "Ce n'est pas du tout le reflet des gardes habituelles."
Ce qui arrange ces soignantes, face au manque chronique de sages-femmes. "Ça permet d'avoir une bonne prise en charge des patientes et d'organiser notre suivi correctement", ajoute Emma. "En général, on a un pic au deuxième trimestre de l'année, en mars, avril, puis ça se stabilise". Entre janvier et octobre, le département comptait 8.940 naissances, 230 de moins que l'an passé à la même période.
"C'est une joie qu'on ne peut pas exprimer"
Parmi les premiers bébés de l'année : Ailine, née peu après minuit. "C'est une joie qu'on ne peut pas exprimer", résume Faoulata, sa mère originaire de Chirongui. "Le bébé est là, il est en bonne santé, tout va bien." Donner naissance au deuxième enfant de 2024 n'est qu'une anecdote pour elle. "Elle était prévue pour le six janvier, mais maintenant qu'elle est là, ce n'est que de la joie pour une maman."