La retouche d’images : un métier à part entière

Pour boucler notre tour d’horizon des ateliers mis en place durant le FIFO, zoom sur la retouche d’images avec Benjamin Vautier.
Cet outil spécifique est un des aspects techniques de la vidéo. La pratique de la retouche d’images vidéo permet une meilleure réalisation, des images plus esthétiques, plus percutantes et plus cohérentes.
 
Interview de Benjamin Vautier, intervenant :

La retouche d’images, ça sert à quoi ?
 
« Il y a pleins de points sur lesquels ça peut servir mais ne fait, la retouche d’image on s’en sert tout le temps. Dans tous les films qu’on voit aujourd’hui, clips, publicités, long métrages ou court métrages, tous ont une retouche d’images à la fin de leur post-production. Donc, il y a le montage, ensuite les effets spéciaux, et après ça on va aller donner une colorimétrie spécifique au film pour donner une intention supplémentaire. »
 
Quels types de retouches voit-on le plus souvent ?
 
« Le plus souvent c’est de l’étalonnage, on va donner une teinte particulière au film… ça c’est le plus fréquent. Si il y a beaucoup d’images en extérieur et que parfois on est sous exposé, on va aller chercher à décoller les noir, c’est-à-dire relever un peu les tons sombres pour qu’ils ne soient pas trop sombres justement. »
 
C’est un métier spécifique la retouche d’image…
 
« Il y a plusieurs métiers dans la retouche d’images. Il y a de l’édition d’effets spéciaux, donc des graphistes ou motion designers, des flémistes et tout ce qui est étalonneur (coloriste, keylight, etc…) »
 
Qu’est ce que vous apprenez sur votre atelier ?
 
« En fait, on travaille sur Adobe AfterEffects, qui permet de faire énormément de choses. Mais je veux surtout proposer au public d’aller chercher des petits trucs que les gens pourront réutiliser dans leurs petits films. Je souhaite qu’ils touchent au moins aux bases, pour animer, mettre des titres et toute la méthodologie. Poser des calques, des masques, animer des masques, proposer une nouvelle lumière, changer complètement l’étalonnage, etc… Donc nous on apprend un peu de tout et l’objectif c’est que les gens aient un sac avec ces outils. C’est du peaufinage d’image. »