Rangy Rance, le conseiller municipal de la ville de Saint-Claude et membre de la commission transition écologique, a conscience que le travail à mettre en place est titanesque. En effet, la ville nichée aux pieds du volcan est une véritable bulle de biodiversité. Un capital naturel précieux qui doit être protégé, et, pour ce faire l'Atlas de la biodiversité constitue une solution idéale.
Pour rappel, ce dispositif a été annoncé en France en 2010 dans le cadre de l'Année Internationale de la Biodiversité. Depuis 2017, son développement est entré dans les prérogatives de l'Office Français de la Biodiversité (OFB). En 2023, il couvre 2 800 communes sous la forme de plus de 380 projets portés dans l'Hexagone et dans l'Outre-Mer.
Un audit global de la faune et la flore
Avant de proposer un plan d'action en faveur de la protection de la biodiversité saint-claudienne, la municipalité doit, dans un premier temps, réaliser un inventaire des connaissances disponibles ainsi qu'un plan de prospection des espèces.
Pour remplir cet objectif, elle s'appuie en premier lieu sur les connaissances locales.
Nous lançons une grande réunion publique durant laquelle la population vient apporter ses connaissances pour nos données reflètent vraiment la biodiversité de la commune.
Rangy Rance
Une fois que la commune aura jugé son volume de connaissance suffisant, elle devra identifier les priorités et en fonction adapter un plan de protection ou de valorisation. Les projets portés par l'ABC sont financés par l'office français de la biodiversité et sont aussi un supports pour présenter ou développer les métiers liés au développement durable et à la préservation de l'environnement.