Le crabe royal des Caraïbes, le sauveur des récifs coralliens ?

Crabe royal des Caraïbes
Le crabe royal des Caraïbes permettrait de lutter contre la détérioration des coraux. Ce sont les conclusions d’une étude parue dans la revue "Biologie actuelle".

Le crabe royal des Caraïbes serait-il un remède à la détérioration des récifs coralliens ? Une étude parue dans la revue "Biologie Actuelle", semble répondre par l’affirmative. Des chercheurs américains ont mis en évidence l’action de cette espèce de crabe sur les récifs. Ils seraient des mangeurs d’algues capables en peu de temps, de restaurer un récif corallien voué à la mort.

On les appelle crabes royaux ou encore crabe araignée. On les retrouve dans les eaux caribéennes mais aussi dans le golfe du Mexique, aux Etats-Unis, en Floride, ou Caroline du Sud, par exemple.

Ce crabe vit dans les profondeurs jusqu’à 179 mètres mais aussi dans les roches, graviers et dans les récifs coralliens.

Des récifs qu’ils pourraient restaurer selon l’étude réalisée par des scientifiques américains.

Quand ils sont malades, touchés par la pollution ou par le réchauffement climatique, les récifs coralliens ont tendance à se recouvrir d’algues, avant de s’effondrer. Et c’est là que notre ami le crabe intervient. Non seulement cette espèce mange des algues à une vitesse effrénée, mais en plus, il mange celles que d’autres espèces évitent.

Dans plusieurs expérimentations, les chercheurs ont mis en évidence, que l’introduction des crabes royaux, en quantité dans certains récifs, participe à la restauration de ces derniers.
Ainsi, en mangeant les algues sur les récifs, les crabes rétabliraient leur équilibre écologique.

En un an, il semble que la présence des crabes à proximité des coraux ait permis de réduire de 50% la présence d’algues.

Selon les chercheurs, ces crabes herbivores amélioraient ainsi, les conditions d’habitat des récifs coralliens mais aussi des poissons de la zone. Reste pour concrétiser ces recherches à permettre l’élevage d’un grand nombre de crabes.

Des espèces herbivores qui viendraient au secours des récifs et qui pourraient peut-être également apprécier le goût d’autres algues, comme les algues sargasses, par exemple...

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