Juliette sirote une boisson chaude à la cafétéria de l’Université, avec sa camarade Annaëlle qui passe sa soutenance ce mardi-là. Les lieux sont presque déserts, rien d'étonnant pour un mois de juin. Mais ces vacances, il faudra voter.
Si l’annonce de dissoudre l'Assemblée nationale par le président de la République a surpris tout le monde le 9 juin dernier, les deux étudiantes savent déjà qu’elles s’orienteront vers un parti qui considère l’écologie dans ses projets.
"Si les conditions de vie sur terre ne sont plus réunies, les autres problématiques seront très secondaires"
Juliette - étudiante
Sur le campus, l’Environnement est un véritable sujet de conversation. "On est sur une situation mondiale pas forcément rassurante au niveau écologique" s’inquiète Annaëlle. "Il faudrait essayer de faire quelque chose pour contrer la pollution", confie Arii. Même son de cloche pour Léa, qui ne pourra pas voter aux Législatives car elle n’est pas inscrite : les listes sont gelées pour ces élections. "Si un parti parle d’environnement ou des animaux, je vais lire son programme" dit-elle. Côté enseignant, la thématique alerte aussi :
"Si on ne peut pas manger parce qu’on n’a pas d’argent ou que les récoltes ne sont pas bonnes, le reste passe à côté"
Yann - professeur d’anglais
Le coût de la vie est également source d’inquiétude chez les étudiants, souvent précaires. "Les fins de mois sont difficiles” témoigne Rahunui, qui penchera plutôt pour un programme en faveur de la jeunesse. "Ce qui m’intéresse, ce serait la baisse des taxes, parce que la vie est chère ici !" souligne cette autre étudiante. Les jeunes restent un public à convaincre…
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