Les femmes qui ont marqué l'histoire calédonienne par Kingtäz

Femmes calédoniennes : Marie-Claude Tjibaou, Déwé Gorodey, Reine Hortense, Mamie Fogliani

Cinq épisodes de "Ben ça" consacrés à la femme calédonienne, plus historiques qu'humoristiques sont proposés du 8 au 12 mars. ces modules brossent en quelques traits des femmes de caractères : Dewé Gorodey, la Reine Hortense, Mamie Fogliani, Marie-Claude Tjibaou.

 

Ben ça : la journée du droit des femmes

 

Déwé Gorodey (ou Gorodé) est une femme politique indépendantiste et écrivaine kanak de Nouvelle-Calédonie, née dans la tribu de l'Embouchure à Ponérihouen (Nouvelle-Calédonie) le 1er juin 1949. Elle est, au 6 juillet 2019, la personne à avoir participé le plus longtemps aux gouvernements néo-calédoniens, puisqu'elle en a été membre sans discontinuer de la création de cette institution en 1999 jusqu'en 2019. (source Wikipédia)

Déwé Gorodey

 

Kanedjio Vendegou est née vers 1848 à l’île des Pins. Fille du grand-chef, Kaoua Vendegou, elle participe aux grandes cérémonies de la chefferie. Bien que femme, elle a droit à la parole et assiste son père qui opte pour la France en 1853.

A cette époque l’Île des Pins étant évangélisée par les pères catholiques, Kanedjio est baptisée, et prend le nom d’Hortense. Suivant une éducation religieuse stricte, Hortense est une excellent élève, et elle est la première femme mélanésienne à savoir lire et écrire le français. A la mort de son père, en 1855, Kanedjio est fiancée à son cousin Samuel Vendegou qui prend la succession de la chefferie.

La reine Hortense

 

Eliane Obry plus connue sous le nom de Mamie Fogliani était une figure emblématique de la commune de Farino, qui a dépassé les frontières de la plus petite commune du territoire.

Née à Poindimié sur la côte Est en 1939, cette passionnée de cuisine, amoureuse des produits frais, a grandi dans la tribu d’Ina, au côté d’une maman Kanak et d’un papa originaire de métropole.

Mamie Fogliani

 

Marie-Claude "Andie" Tjibaou, née Marie-Claude Wetta le 10 janvier 1949 à Ponérihouen (Nouvelle-Calédonie), dans la tribu de Néouta, est une femme politique française kanak, veuve du leader indépendantiste Jean-Marie Tjibaou.

Sur le plan politique, elle reste une personnalité écoutée des instances dirigeantes de l'Union calédonienne et du FLNKS. Son militantisme lui vaut d'être membre du Conseil économique et social de la Nouvelle-Calédonie jusqu'en 1999, puis au CES national où elle est nommée en tant que membre du Groupe des représentants de l'Outre-mer en septembre 1999 sur proposition du secrétaire d'État chargé de l'Outre-mer jusqu'en 2015.

Marie-Claude Tjibaou