Université : Les grévistes tentent de se racheter

La réunion de ce matin entre les grévistes et les autorités s’est mal terminée. En tout cas pas comme espéré par certains avec la signature d’un protocole. Un détail a mis en danger le processus enclenché. 
La réunion de ce matin entre les grévistes et les autorités s’est mal terminée. En tout cas pas comme espéré par certains avec la signature d’un protocole. Un détail a mis en danger le processus enclenché. « Détail », dans la mesure où la délégation gréviste n’a pas reconnu au préfet autorité pour signer …

La délégation a réclamé la ministre de l’enseignement supérieur, elle-même. C’est là-dessus qu’on s’est quitté en début d’après-midi. Dans la soirée, les grévistes ont fait connaître par communiqué leur position à la fin d’une journée assez tendue.

Le point à retenir : il n’y a pas de rupture des négociations. Et c’est ce qu’il faut retenir... Cependant les grévistes ont bien irrité leur meilleure alliée, Christiane Taubira en exigeant la signature du protocole par Geneviève Fioraso et pas le préfet.

Comme pour se faire pardonner, dans son communiqué, l’intersyndicale est reconnaissante du rôle de facilitateur de Christiane Taubira dans les avancées, « en particulier, la création par décret d'une Université de plein exercice est enfin mentionnée, ainsi qu’une date de création en 2015 » est-il écrit. Mais ça ne suffit pas pour sortir de la grève. Il manque des engagements indique le communiqué. Engagements, je cite « sur les créations de postes d'agents administratifs, sur les garanties de non-sanction des grévistes, et sur la gouvernance durant la période de transition ».

En attendant de connaître les réponses des autorités, le collectif étudiants et l’intersyndicale maintiennent leur mobilisation et annoncent une marche le jeudi 14 novembre avec grève générale dans l’éducation nationale.