Les congés maladie désorganisent les vols programmés. Les autres pays de la région rechignent à financer la compagnie. La Martinique fait partie des nombreuses escales non rentables. Ralph Gonsalves élève le ton.
Ralph Gonsalves, le président des gouvernements actionnaires de la LIAT vient de faire le point sur les difficultés que traverse cette compagnie aérienne caribéenne. En premier lieu il met le doigt sur une question délicate, les congés de maladie.
"Je ne veux pas condamner les équipages, parce que je sais qu'ils sont très compétents et cela est démontré. Mais si nous avons un problème, nous devons en parler honnêtement et la direction doit l’affronter avec bon sens et sensibilité », a déclaré Ralph Gonsalves,Premier ministre de Saint Vincent qui est aussi le président des actionnaires de LIAT.
Des demissions souvent motivées par des conditions de travail difficiles. La LIALPA a révélé que certains pilotes étaient tombés malades "en raison de températures extrêmement élevées et insupportables dans le cockpit , et aussi en partie, en raison de l'utilisation d'insecticides pour faire face à un problème existant d'infestations de cafards dans les avions "
Récemment, le Premier ministre de Sainte-Lucie, Alain Chastanet, avait déclaré que son gouvernement était entrain d'étudier des projets d'ouverture du ciel de la Caraïbes à d'autres opérateurs que la LIAT en raison d'une insatisfaction croissante vis à vis de la compagnie aérienne. Sainte-Lucie ne souhaite pas contribuer au financement de la LIAT, à moins que le service ne s'améliore.
Nous avons un problème
En effet, le transporteur régional a dû annuler 261 vols et retarder 564 cette année, en raison des arrêts de maladie. Le chiffre annuel d'absence pour maladie par salarié est d'environ 21 jours."Je ne veux pas condamner les équipages, parce que je sais qu'ils sont très compétents et cela est démontré. Mais si nous avons un problème, nous devons en parler honnêtement et la direction doit l’affronter avec bon sens et sensibilité », a déclaré Ralph Gonsalves,Premier ministre de Saint Vincent qui est aussi le président des actionnaires de LIAT.
A cause des insecticides
Le syndicat des pilotes, la LIALPA (Leeward Islands Airline Pilots Association) a rejeté cette analyse mettant en avant le manque d'effectif. Selon le syndicat, la LIAT manque cruellement de personnel pour mener à terme les vols programmés. Au cours des deux dernières années la Liat n'a embauché aucun pilote alors que 31 de ceux ci (dont 19 formés sur ATR) ont quitté la compagnie à la suite de départs à la retraite ou de démissions.Des demissions souvent motivées par des conditions de travail difficiles. La LIALPA a révélé que certains pilotes étaient tombés malades "en raison de températures extrêmement élevées et insupportables dans le cockpit , et aussi en partie, en raison de l'utilisation d'insecticides pour faire face à un problème existant d'infestations de cafards dans les avions "
Les pays desservis doivent payer
Gonsalves a reproché aux pays desservis par LIAT de ne pas investir dans la compagnie aérienne. Il a demandé à ceux qui veulent plus de vol de "mettre de l'argent dans la compagnie aérienne... de payer pour jouer". Cela fait normalement partie du budget de promotion touristique d'un pays a-t-il expliqué. Pour renflouer ses caisses, la Liat a besoin d'une injection de capitaux de 5 millions de dollars.Récemment, le Premier ministre de Sainte-Lucie, Alain Chastanet, avait déclaré que son gouvernement était entrain d'étudier des projets d'ouverture du ciel de la Caraïbes à d'autres opérateurs que la LIAT en raison d'une insatisfaction croissante vis à vis de la compagnie aérienne. Sainte-Lucie ne souhaite pas contribuer au financement de la LIAT, à moins que le service ne s'améliore.