L'opposition au gouvernement malgache avait appelé à manifester contre la nouvelle loi électorale ce 21 avril. Le préfet de Police de la capitale et le chef de région ont estimé qu'il s'agissait d'un acte illégal. Des affrontements ont eu lieu à Antananarivo. 4 morts seraient déjà à déplorer.
La tension est vive dans les rues d'Antananarivo ce 21 avril. Des manifestants se sont affrontés aux forces de l'ordre, avec des jets de galets contre des grenades lacrymogène. Les policiers sont armés pour certains d'entre eux d'armes à feu. Ils se déplacent dans les rues de la capitale malgache en pick-up et en moto pour contenir la foule en colère.
Cette manifestation est "illégale" selon, le préfet de Police et le chef de région. Ils avaient tout les deux prévenu que la force allait être utilisée et que des arrestations seraient opérées. Pour l'heure, 4 morts seraient à déplorer chez les manifestants, dont deux enfants, et une vingtaine de blessés évacués aussi bien d'un côté comme de l'autre. L'opposition quant à elle, estime qu'elle a l'autorisation délivrée par la Commune urbaine d'Antananarivo, dirigée par l'épouse de l'ex-président Ravalomanana.
Des nouvelles lois électorales en cause
Car c'est une lutte contre les lois électorales votée le 4 avril dernier qui est à l'origine de ces mouvements de colère. L'une d'entre prévoit notamment l'inéligibilité des candidats déjà condamnés. Les partis des deux anciens présidents, le TIM de Ravalomanana et le Mapar de Rajoelina et leurs 73 députés contestent ce vote qui excluraient de fait leur leader. Des actes de corruption pour acheter la voix des parlementaires auraient été constatés par l'opposition. La Haute Cour doit valider dans les prochaines semaines ces nouvelles dispositions.
Cette manifestation est "illégale" selon, le préfet de Police et le chef de région. Ils avaient tout les deux prévenu que la force allait être utilisée et que des arrestations seraient opérées. Pour l'heure, 4 morts seraient à déplorer chez les manifestants, dont deux enfants, et une vingtaine de blessés évacués aussi bien d'un côté comme de l'autre. L'opposition quant à elle, estime qu'elle a l'autorisation délivrée par la Commune urbaine d'Antananarivo, dirigée par l'épouse de l'ex-président Ravalomanana.
Des nouvelles lois électorales en cause
Car c'est une lutte contre les lois électorales votée le 4 avril dernier qui est à l'origine de ces mouvements de colère. L'une d'entre prévoit notamment l'inéligibilité des candidats déjà condamnés. Les partis des deux anciens présidents, le TIM de Ravalomanana et le Mapar de Rajoelina et leurs 73 députés contestent ce vote qui excluraient de fait leur leader. Des actes de corruption pour acheter la voix des parlementaires auraient été constatés par l'opposition. La Haute Cour doit valider dans les prochaines semaines ces nouvelles dispositions.