Des œuvres d’art aux appareils photos argentiques, en passant par des fers auxquels étaient attachés des esclaves, nous vous proposons une immersion dans cet étonnant musée d’Antananarivo.
Son conservateur, Gérard Albin , un vazaha (nom donné aux étrangers d’origine européenne) et ancien militaire qui a gravité dans le monde de l’art et de la photo à Paris.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
"Conserver les choses au-delà de leur utilité du moment"
Des années qu’il vit à Madagascar, pourtant son accent biterrois est intact. Gérard Albin, la soixantaine et la barbe blanche propose une expérience singulière aux visiteurs de son musée situé à Antananarivo.
Dans un espace réduit, une accumulation d’objets hétéroclites retracent l’histoire de la Grande île, de sa période coloniale à son ère contemporaine
Les malgaches ont inventé le recyclage avant tout le monde, mais l’inconvénient c’est que dans le processus, la pièce initiale, disparait
Gérard Albin, collectionneur
D'immenses collections
Pour se sentir utile et pour le plaisir aussi, le collectionneur conserve des pièces aux origines diverses, des plastrons, des boucliers et même des chaînes ayant été portées par des esclaves ou ayant servi au transfert de prisonniers.
Dans une autre pièce, des dizaines d’appareils photos argentiques sont aussi conservés. "Cela impressionne toujours, tous ces appareils fonctionnent très bien", assure-t-il.
Chaque jour, Gérard Albin attire les touristes de passage dans la capitale malgache.