Dans une question écrite à l’Assemblée nationale, le député martiniquais demande au ministre des Outre-mer de revoir le mode de scrutin de la future collectivité unique.
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Rappelant que suite aux consultations de janvier 2010, les Martiniquais se sont prononcés en faveur de la transformation du département et de la région en une collectivité unique, Alfred Marie-Jeanne a rappelé que le consensus s’est porté sur le scrutin proportionnel. Ceci afin de favoriser « une représentation proportionnelle des forces politiques en présence et le respect du principe de parité entre les hommes et les femmes que n’assure pas le scrutin majoritaire uninominal. »
« Néanmoins, le législateur a été bien au-delà du mandat populaire en instaurant une prime excessive de 20 % à la liste arrivée en tête au motif de stabilité institutionnelle et au prétexte du précédent polynésien » déplore le député de la Martinique. « L’amendement préconisé à l’époque pour permettre une plus juste représentation des diverses sensibilités n’avait pas été retenu. Pourtant, l’objectif était déjà : de ne pas imposer une prime lorsque la liste arrivée en tête est déjà majoritaire ; de ne permettre qu’une prime proportionnée eu égard à l’objectif d’obtention de la majorité évitant ainsi toute domination écrasante non conforme à la réalité des urnes ; d’éviter des boni successifs : prime de 20 %, participation de la liste arrivée en tête à la répartition des autres sièges et la possibilité de bénéficier d’un siège supplémentaire ce qui confère un tripe avantage. »
Dans son texte, Alfred Marie-Jeanne souligne la nécessité de réformer la loi relative à la collectivité unique dans le but de « concilier plus justement les divers principes institutionnels que sont : la démocratie avec le respect de la parole donnée par le peuple ; le pluralisme avec le respect de toutes les sensibilités politiques ; la proportionnalité avec une juste représentation du peuple ; la stabilité en tenant compte de la mesure nécessaire à l’obtention de la majorité. »
La question du député, publiée au Journal officiel du 25 septembre, n’a pas encore reçu de réponse.
« Néanmoins, le législateur a été bien au-delà du mandat populaire en instaurant une prime excessive de 20 % à la liste arrivée en tête au motif de stabilité institutionnelle et au prétexte du précédent polynésien » déplore le député de la Martinique. « L’amendement préconisé à l’époque pour permettre une plus juste représentation des diverses sensibilités n’avait pas été retenu. Pourtant, l’objectif était déjà : de ne pas imposer une prime lorsque la liste arrivée en tête est déjà majoritaire ; de ne permettre qu’une prime proportionnée eu égard à l’objectif d’obtention de la majorité évitant ainsi toute domination écrasante non conforme à la réalité des urnes ; d’éviter des boni successifs : prime de 20 %, participation de la liste arrivée en tête à la répartition des autres sièges et la possibilité de bénéficier d’un siège supplémentaire ce qui confère un tripe avantage. »
Dans son texte, Alfred Marie-Jeanne souligne la nécessité de réformer la loi relative à la collectivité unique dans le but de « concilier plus justement les divers principes institutionnels que sont : la démocratie avec le respect de la parole donnée par le peuple ; le pluralisme avec le respect de toutes les sensibilités politiques ; la proportionnalité avec une juste représentation du peuple ; la stabilité en tenant compte de la mesure nécessaire à l’obtention de la majorité. »
La question du député, publiée au Journal officiel du 25 septembre, n’a pas encore reçu de réponse.