Des salariés bloquent leur direction

Les salariés de l'espace sud bloquent toujours les accès de l'institution à Sainte-Luce. Le président demande la levée des barrages avant toute poursuite des négociations. Les grévistes refusent pour l'instant.
Toujours la même image devant les locaux de l'Espace Sud à Sainte-Luce. Des véhicules de salariés mécontents bloquent les accès des bureaux depuis lundi matin. Eugène Larcher, le président de cette communauté de 12 communes du sud, a demandé la levée des barrages afin dit-il, "de négocier dans les conditions normales, et non sous la pression". En vain, les barrages sont toujours en place, en ce début d'après-midi, mais le dialogue n'est pas rompu.

Conflit autour des primes

Les salariés en grève, à l'appel de la CDMT (centrale démocratique des travailleurs martiniquais) accusent leur direction de favoriser des proches dans l'attribution des primes accordées au personnel statutaire.
"C'est faux", répond du tac au tac, le président Larcher, "notre ambition est au contraire d'harmoniser les primes".
Dans les faits, les grévistes constatent l'attribution de primes à d'anciens notamment du conseil général, récemment embauchés par l'Espace Sud. Ils percevraient des primes plus importantes que "les historiques" de la communauté.
La direction de l'institution qui emploie 190 personnes, donne sa version sur les réseaux sociaux.

L'Espace Sud : une communauté active

L'Espace Sud intervient dans des domaines essentiels de la vie quotidienne des 122 000 habitants de la communauté :
  • L'environnement et les services publics.
  • Les déchets ménagers avec la collecte, la récupération et le recyclage.
  • La gestion des déchetteries avec la collecte des déchets.
  • le transfert et le traitement des ordures. 

L'Espace Sud Martinique est acteur du développement économique et s'occupe de l'insertion sociale, de l'emploi et de la sécurité. Avec les administrations départementales et locales, elle participe ainsi à l'aménagement du territoire, aux affaires sociales, à la culture, au sport et aux affaires scolaires, et de la formation continue.
La communauté d'agglomération a pour ambition d'être un acteur majeur du développement des 12 communes de la Martinique. 
Ce mouvement, déclenché depuis deux jours, suspend pour l'instant, toutes ces actions.