Épandage aérien : La décision se fait attendre

Les écologistes de l'Assaupamar, réclament l'annulation de la dérogation accordée par l'état pour l'autorisation de l'épandage aérien de pesticides dans les bananeraies. Après une matinée de plaidoirie, le jugement du tribunal administratif a été mis en délibéré pour mardi ou mercredi prochain.
La salle du tribunal administratif de Fort-de-France était comble ce matin pour l’étude du recours déposé par l’Assaupamar et l’Association médicale pour la sauvegarde de l’environnement et de la santé. Ce nouveau recours vise à faire annuler la troisième dérogation préfectorale à l’interdiction de l’épandage aérien de pesticides dans la banane. Cette pratique est autorisée pour un an mais sans l'adjuvant banole depuis février 2013.

De nouvelles pièces ont été apportées ce matin à ce dossier,
Philippe Edmond-Mariette, l’avocat de l’Assaupamar, s’est appuyé sur ce qui s’est passé en Guadeloupe pour défendre ce dossier et notamment  sur l’arrêté du tribunal administratif de Basse-Terre qui suspendu toutes dérogations. Ecoutez ses arguments dans le journal de la radio :

L'avocat Philippe Edmond-Mariette




De son côté la défense fournit les mêmes explications depuis deux ans et prétend qu'il n’existe pas de techniques alternatives pour l’éradication de la cercosporiose noire (champignons qui détruit les bananiers) L'avocate des planteurs de banane déclare que la centralisation des traitements par le groupement de producteurs réduit les risques.
 
Sarah Margaroli, l’avocate de la défense représentant le préfet et le groupement bananier Banamart :

L'avocate Sarah Margaroli


Le jugement du tribunal administratif a été mis en délibéré pour mardi ou mercredi prochain.