Les magistrats du tribunal administratif de Fort de France ont décidé de suspendre l'épandage aérien pour lutter contre la cercosporiose noire dans la banane. L'épandage était pourtant autorisé par l'état le 26 février dernier. Le président de la chambre d'agriculture craint le pire...
"Le préfet n'a pas retenu la règle relative au principe de précaution", argumentaient les avocats des opposants à l'épandage aérien. Les mêmes avocats qui ont expliqué aux magistrats du tribunal administratif de Fort de France, le 23 août dernier, qu'ils devaient s'appuyer sur la décision du tribunal de Basse-Terre qui lui-même a tenu compte du rapport du sénat.
Les sénateurs ont estimé en substance que l'épandage aérien présente un risque pour la santé, le tribunal administratif de Fort de France a adopté une position similaire à celui de Basse-Terre. Les magistrats décident de suspendre l'autorisation accordée aux planteurs de bananes par le préfet le 26 avril dernier.
La requête avait été déposée par l' assaupamar et l'association pour la sauvegarde de l'environnement et la santé. L'état est condamné à verser à ces deux associations la somme de 1000€ au titre des frais exposés et non compris dans les dépens. Le président de la chambre d'agriculture déclare que le tribunal administratif prend le risque de la disparition de la banane à la Martinique, y compris de la banane utilisée en légume, ci-après sa déclaration :
Les sénateurs ont estimé en substance que l'épandage aérien présente un risque pour la santé, le tribunal administratif de Fort de France a adopté une position similaire à celui de Basse-Terre. Les magistrats décident de suspendre l'autorisation accordée aux planteurs de bananes par le préfet le 26 avril dernier.
La requête avait été déposée par l' assaupamar et l'association pour la sauvegarde de l'environnement et la santé. L'état est condamné à verser à ces deux associations la somme de 1000€ au titre des frais exposés et non compris dans les dépens. Le président de la chambre d'agriculture déclare que le tribunal administratif prend le risque de la disparition de la banane à la Martinique, y compris de la banane utilisée en légume, ci-après sa déclaration :