L'épandage aérien en procès

Traitement des maladies de la banane par voie aérienne
Les magistrats du tribunal administratif doivent dire s'ils annulent les deux dérogations d'épandages aériens accordées par le préfet en août 2012 et février 2013. Plus de 200 planteurs de bananes se sont réunis mercredi soir à Bois-rouge au Lamentin pour partager leur inquiétude. 
L'épandage aérien est attaqué par trois associations qui défendent l'environnement et la santé des habitants de Martinique. L'assaupamar, L'amses (Association Médicale pour la Sauvegarde de l'Environnement et de la Santé) et le collectif contre l'épandage aérien et l'empoisonnement des martiniquais.Tous réclament la disparition totale de cette forme de traitement de la cercosporiose noire de la banane par voie aérienne. En attendant, les planteurs de banane s'alarment et craignent une décision qui pourrait condamner leur activité.

Le tribunal administratif doit examiner deux dérogations accordées aux planteurs par la préfecture en août 2012 et février 2013. Les magistrats avaient déjà donné satisfaction aux contestataires sur la forme en août dernier. Aujourd'hui, il s'agit d'un examen sur le fond avec une question essentielle : ces dérogations sont-elles illégales et dangereuses pour la santé des habitants de l'île ?