Le BTP est toujours en crise en 2014 ! C’est le constat que dresse Christian Louis-Joseph, le secrétaire général du syndicat des entrepreneurs du BTP. Il répond à nos questions.
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Le porte parole des professionnels du BTP répond aux questions de Martinique 1ère.
Laurie-Anne Virassamy : Le secteur du BTP est-il toujours en crise ?
Christian Louis-Joseph : Le secteur du BTP est toujours en crise. Depuis 2008, année où éclate cette crise, nous avons perdu 30 % de notre activité. En 2014, elle s’est stabilisée à bas niveau. Il y a eu quelques efforts importants comme le TCSP. Mais cela ne concerne qu’une minorité d’entreprises. La partie travaux publics ne forme qu’un tiers de l’activité du BTP. Les travaux réalisés sont faits par un petit nombre de sociétés. Pour les autres, il y a toujours un problème d’activité.
Il n’y a pas assez de travail malgré les plans de relance de la Région ?
Les plans de relance du Conseil régional ont apporté une bouffée d’oxygène. Mais ils ne sont pas suffisants pour compenser le recul des autres collectivités locales. La commande publique est en panne à cause des difficultés de financement. Quid des futurs grands projets, comme le Lycée Schœlcher ?
Cela ne sera probablement pas suffisant. Ce ne sont toujours que des projets. Chacun sait que ces projets sont reportés d’année en année. On ne peut qu’espérer qu’ils verront le jour.
Combien d’entreprises ont disparu cette année ?
Chaque année, entre 200 et 300 entreprises du BTP disparaissent. Je crois que, celles qui survivront seront celles qui se seront modernisées. Il y a un autre problème sur le long terme : on observe le vieillissement de la profession. La moyenne d’âge est de 50 ans. Nous avons dans la branche moins de 12 % des salariés qui ont moins de 30 ans. Nous devons renouveler les travailleurs. Cela passe par une amélioration de l’attractivité de la branche auprès des jeunes et en particulier des jeunes femmes.
Laurie-Anne Virassamy : Le secteur du BTP est-il toujours en crise ?
Christian Louis-Joseph : Le secteur du BTP est toujours en crise. Depuis 2008, année où éclate cette crise, nous avons perdu 30 % de notre activité. En 2014, elle s’est stabilisée à bas niveau. Il y a eu quelques efforts importants comme le TCSP. Mais cela ne concerne qu’une minorité d’entreprises. La partie travaux publics ne forme qu’un tiers de l’activité du BTP. Les travaux réalisés sont faits par un petit nombre de sociétés. Pour les autres, il y a toujours un problème d’activité.
Il n’y a pas assez de travail malgré les plans de relance de la Région ?
Les plans de relance du Conseil régional ont apporté une bouffée d’oxygène. Mais ils ne sont pas suffisants pour compenser le recul des autres collectivités locales. La commande publique est en panne à cause des difficultés de financement. Quid des futurs grands projets, comme le Lycée Schœlcher ?
Cela ne sera probablement pas suffisant. Ce ne sont toujours que des projets. Chacun sait que ces projets sont reportés d’année en année. On ne peut qu’espérer qu’ils verront le jour.
Combien d’entreprises ont disparu cette année ?
Chaque année, entre 200 et 300 entreprises du BTP disparaissent. Je crois que, celles qui survivront seront celles qui se seront modernisées. Il y a un autre problème sur le long terme : on observe le vieillissement de la profession. La moyenne d’âge est de 50 ans. Nous avons dans la branche moins de 12 % des salariés qui ont moins de 30 ans. Nous devons renouveler les travailleurs. Cela passe par une amélioration de l’attractivité de la branche auprès des jeunes et en particulier des jeunes femmes.