La grève du personnel de Corsair dont 95% des pilotes, a eu raison de la fusion annoncée entre les deux compagnies françaises, Air Caraïbes et Corsair, c'est la conclusion des spécialistes du transport aérien.
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"Un vrai gâchis", c'est le commentaire qui revient le plus souvent dans le milieu du transport aérien français. Corsair et Air Caraïbes ne fusionneront pas pour donner naissance au premier groupe aérien français privé. L'échec est majeur pour le groupe Dubrueil, guère habitué à des revers de cette nature.
Les grévistes redoutaient la renégociation de tous les contrats de travail. De son côté, le voyagiste allemand TUI, actuel propriétaire de la compagnie Corsair, qui pourtant a autorisé le rachat, a douté sérieusement du projet en découvrant, dit-il, le coût de la première grève : 4 millions d'euros. Coût qui risquait de doubler avec le dépôt d'un second préavis. De surcroît la demande du groupe Dubreuil de recapitaliser Corsair avant sa cession, faisait beaucoup (trop ?) d'argent. Les spécialistes ignorent les conséquences de cette affaire sur la collaboration entre les deux compagnies.
Le coût de la grève : 4 millions d'euros
C'est sans doute le conflit social chez Corsair après l'annonce de la fusion qui a mis fin au projet de rachat du groupe Dubreuil.Trois jours de grève du personnel dont 95% des pilotes. Malgré l'annonce du maintien des emplois, les salariés de Corsair ont ainsi signifié leur refus de cette fusion.Les grévistes redoutaient la renégociation de tous les contrats de travail. De son côté, le voyagiste allemand TUI, actuel propriétaire de la compagnie Corsair, qui pourtant a autorisé le rachat, a douté sérieusement du projet en découvrant, dit-il, le coût de la première grève : 4 millions d'euros. Coût qui risquait de doubler avec le dépôt d'un second préavis. De surcroît la demande du groupe Dubreuil de recapitaliser Corsair avant sa cession, faisait beaucoup (trop ?) d'argent. Les spécialistes ignorent les conséquences de cette affaire sur la collaboration entre les deux compagnies.