Cela fait trois mois et demi que le conflit dure à la fourrière départementale. Vendredi matin (15 mai) les forces de l'ordre sont intervenues pour la deuxième fois pour libérer les accès au site de Mangot Vulcin (Lamentin).
Comme le 12 mars dernier, les forces de l'ordre sont arrivées en nombre ce vendredi matin devant la fourrière départementale du Lamentin. Une vingtaine de gardes mobiles dans six fourgons de police mandatés par le préfet pour évacuer le piquet de grève de la CSTM (Centrale syndicale des travailleurs martiniquais), et qui ont fait usage de gaz lacrymogène.
Écoutez la réaction de Bertrand Cambusy, le secrétaire général de la CSTM, joint par Ronan Bonnec :
"Il n'y a pas de barrage"
Le secrétaire général, Bertrand Cambusy, s'étonne de cette intervention musclée : "Nous ne comprenons pas parce qu'il n'y a pas de barrage, nous étions sur la voie publique. Les policiers ont pratiquement cadenassé tout le quartier ! Un tel déploiement pour quoi ? Pour un patron mafieux qui ne respecte pas la loi et refuse de discuter ! Nous ne comprenons pas cette réaction du préfet qui donne l'ordre d'intervenir. Nous pensons que c'est parce que nous avons récusé un juge vendredi, dans le cadre de la liquidation d'astreinte." Depuis le 29 janvier, le conflit s'enlise à la fourrière de Mangot Vulcin. Dans un communiqué ce vendredi (15 mai), le préfet appelait les parties à continuer de négocier pour parvenir à un accord définitif.Écoutez la réaction de Bertrand Cambusy, le secrétaire général de la CSTM, joint par Ronan Bonnec :
Intervention de police à la fourrière
Le communiqué de la préfecture (15 mai) :