Rendra-t-on justice aux victimes du crash du 16 août 2005 ? Pour leurs proches, la réponse est non. Le parquet va demander un non-lieu dans cette affaire. C’est un nouveau moment douloureux pour les familles des victimes.
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Dans le petit local de l’Association des victimes du crash aérien (AVCA) au Lamentin, toutes les familles ne sont pas présentes. Les visages sont fermés. Ici et là, on entend quelques sanglots dans la voix quand certains proches prennent la parole. Dix ans après, l’émotion est toujours vive. Et avec cette décision du parquet, cela ne va pas s’arranger.
« C’est un coup de poignard » nous dit une femme qui a perdu deux membres de sa famille. Douleur, colère, incompréhension, injustice, frustration… les sentiments se mélangent au siège de l’AVCA.
Dans cette enquête, les anomalies sont légion selon l’association qui pointe notamment la question du rapport de maintenance de l’avion non utilisé dans l’instruction. Pourtant, sa traduction aurait coûté près de 500 000 euros. « Nous avons donné des pistes aux enquêteurs et elles n’ont pas été suivies », résume un proche.
Et puis, l’AVCA n’a pas apprécié la démarche du procureur qui a informé les médias avant même de s’adresser aux familles.
Les familles des victimes du crash aérien du 16 août 2005 sont décidées. Elles veulent connaître la vérité. Et pour cela, elles feront appel de cette décision de non-lieu devant la chambre d’instruction. Dans un communiqué, le procureur de la République annonçait que les pilotes étaient les seuls responsables de la catastrophe.
Regardez l'interview de Rose-Marie Taupin-Pélican, la présidente de l'AVCA. Elle était l'invitée du journal du soir présenté par Sergé Bilé.
« C’est un coup de poignard » nous dit une femme qui a perdu deux membres de sa famille. Douleur, colère, incompréhension, injustice, frustration… les sentiments se mélangent au siège de l’AVCA.
Dans cette enquête, les anomalies sont légion selon l’association qui pointe notamment la question du rapport de maintenance de l’avion non utilisé dans l’instruction. Pourtant, sa traduction aurait coûté près de 500 000 euros. « Nous avons donné des pistes aux enquêteurs et elles n’ont pas été suivies », résume un proche.
Et puis, l’AVCA n’a pas apprécié la démarche du procureur qui a informé les médias avant même de s’adresser aux familles.
QUELLE SUITE A DONNER AU DOSSIER ?
Alors maintenant que faire pour les familles ? Question centrale et épineuse car « ils ne doivent pas être morts pour rien », répète l’AVCA. Parmi les idées proposées, se rapprocher d’associations de victimes dans l’Hexagone et surtout alerter la presse nationale. De cette façon, les choses bougeront, estime une femme.Les familles des victimes du crash aérien du 16 août 2005 sont décidées. Elles veulent connaître la vérité. Et pour cela, elles feront appel de cette décision de non-lieu devant la chambre d’instruction. Dans un communiqué, le procureur de la République annonçait que les pilotes étaient les seuls responsables de la catastrophe.
Regardez l'interview de Rose-Marie Taupin-Pélican, la présidente de l'AVCA. Elle était l'invitée du journal du soir présenté par Sergé Bilé.